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20/06/2009

Bruits

Dans une note précédente, j'ai parlé d'odeurs dérangeantes du voisinage.

Aujourd'hui, je vais parler de bruits. Pas forcément dérangeants d'ailleurs. Simplement de bruits qu'on entend quand on est chez soi et qui proviennent de toutes les personnes qui sont autour de nous.

A moins d'habiter à 20 kilomètres de son plus proche voisn, ce qui n'est pas mon cas, ces bruits prénètrent plus ou moins dans notre intimité. Certains sont pénibles, d'autres cocasses et d'autres encore mystérieux.

Dans la catégorie bruits pénibles les travaux tiennent une place de choix. D'autant plus qu'on ne peut pas vraiment s'en plaindre à partir du moment où les "travailleux" respectent des horaires décents.

C'est le cas de mes nouveaux voisins du dessus qui viennent d'acheter leur appartement et donc font des travaux dedans avant de l'habiter. Les horaires sont corrects, les bruits pas trop forts et ne durent pas trop longtemps dans la journée. Le seul problème c'est la durée. Ca fait maintenant au moins trois ou quatre mois qu'on a droit à la perceuse et autres intruments bruyants, au minimum tous les week-end et parfois en semaine aussi. Il m'arrive de vouloir récupérer de la fatigue de la semaine par une petite sieste le week-end. C'est en général le seul moment de la journée où ils jouent de la perceuse ou du marteau.

Dans la catégorie bruits cocasses j'ai droit plusieurs fois par jour, selon l'ouverture des fenètres je suppose, à une horloge à coucou. Franchement je pensais que ça n'existait plus ce genre d'engin. Il faut croire que si. Et je suis l'heureuse voisine d'un amateur d'horloge à coucou. Je ne sais pas la forme qu'a cet instrument, forcément, puisque je ne fais que l'entendre. Si c'est la traditionnelle petite maison avec le coucou qui sort pour jeter son cri aux heures, quart d'heure et demi heure ou bien si c'est une forme plus ordinaire et que seul le son a été récupéré. Mais ça me fait bien rire à chaque fois et je m'émerveille qu'on puisse apprécier encore quelque chose d'aussi "ringard".

Dans la catégorie bruits mystérieux, il y a d'abord eut une sorte de cri d'oiseau (piou-piou) que j'entendais parfois sans savoir ce que c'était. Puis j'ai fini par voir et enfin comprendre. C'est tout simplement le bruit du verrouillage/déverrouillage du scooter du voisin du premier étage.

Mais le bruit le plus mystérieux l'est d'autant plus que je ne saurais sûrement jamais d'où il vient et même s'il existe seulement. En effet ce bruit est à la limite de l'audible. Ca ressemble à ce bruit qu'on entendait dans les gares avant qu'une annonce soit faite. Sorte de ding ding dong. C'est à peine si je l'entends en fait, au point que je me demande s'il existe vraiment ou si c'est moi qui l'imagine. Il n'est pas régulier (toujours à la même heure) et je ne l'entends pas tous les jours. Quant il surgit, je tends l'oreille essayant toujours de deviner d'où il vient et ce qu'il est.

Enfin pour en terminer dans la catégorie des bruits subis, il y a deux soirs, j'ai eu droits aux hurlements de rire d'une femme pendant au moins trois heures. Un rire aigu, très fort, constant, insupportable. Trois heures de hurlements. Toute la résidence (qui est assez vaste) devait en profiter.

 

Commentaires

ma mère vu son âge aimait beaucoup la ringardise dont vous parler. Et alors ?

Écrit par : rony | 20/06/2009

j'oubliaus : bonne soirée.

Écrit par : rony | 20/06/2009

Alors? Rien, ça m'amuse, c'est tout.

UMA

Écrit par : Umanimo | 21/06/2009

Ah ça, les bruits : une des raisons qui font que je suis bien heureuse de ne plus vivre en collocation ! D'autant que mon appartement, pour un logement parisien, est relativement calme.
Bref, pour ce qui est des travaux (et des trois heures de hurlements !), je compatis...(ce qui te fait une belle jambe, mais enfin)

Écrit par : sel | 01/07/2009

Bonsoir,
j'ai trouvé votre site par hasard, votre histoire m'a énormément touché. J'ai moi même un cancer qui c'est généralisé, je n'ai pas réussi à l'avouer à celle qui allait devenir ma femme au bout de 11 années de vie commune. J'ai 27 ans mais je reste un gamin car à cause de ma lâcheté je vais mourir sans elle, à mes côtés. Je me suis battu pour que cette saleté disparaisse mais n y suis pas arrivé, j'ai alors dit à mon amour que je ne l'aimais plus afin qu'elle accepte de me laisser partir. Aujourd'hui je regrette mon geste, je lui ai avoué ce que j'avais, mais elle ne veut plus me voir. Elle ne sait pas que mon cancer c'est généralisé et que je vais mourir, je ne lui dirais d'ailleurs pas car je pense que je l'ai déjà fait assez souffrir.
Votre histoire est dure mais belle.
Car on sent bien que l'amour était fort et présent, malgré la maladie. Malheureusement la vie n'est pas une ligne droite, et parfois de dure épreuve se dressent devant nous.
AUjourd'hui je profite de ma famille, avant de rejoindre le ciel et de briller à côté du soleil. Je n'attendrai pas qu'elle vienne me chercher.
JE vous souhaite de retrouver le bonheur.
yoanngonthier@yahoo.fr

Écrit par : GONTHIER Yoann | 27/07/2009

Ça me rappelle une certaine Monique
Celle qui riait quand on lui disait d'aller se coucher.

Écrit par : quintescent | 03/08/2009

Eh beh, qu'est-ce que tu deviens ? Tu as passé un bon été ?

Écrit par : sel | 17/09/2009

Ah bah j'allais poser la même question que sel tiens...

Écrit par : marmotte | 03/10/2009

Les commentaires sont fermés.