05/08/2007
L’art de la chasse
Non, ami(e)s rassurez vous, je ne vais pas parler de vénerie, hallali, meute et chant du cor au fond des boiaaaas.
La chasse dont je vais vous parler c’est celle des cabèches, des chiottes, des ouatères closèdes, des gogues, des WC quoi, la fameuse chasse d’eau.
Ou plus exactement de celle qui sévit dans mes propres cabèches, etc. (voir plus haut). Cet instrument hautement perfectionné, bien que d’un modèle légèrement caduc, demande tout un art pour la tirer correctement.
Contrairement aux chasses actuelles, certes plus sûres, mais ô combien moins poétiques, il ne suffit pas de tirer ou pousser sur le bouzin pour faire disparaître le fruit de son passage plus ou moins long dans le petit coin.
Non, il faut tirer sur le sboub avec délicatesse, le maintenir en l’air le temps que la trombe fasse entièrement son office, puis le repousser délicatement et bien droit dans son logement. Une légère « detravèriance » et c’est la fuite assurée, laquelle mettra en péril le budget familial consacré à l’eau.
De tous mes invités (et autres personnes passant chez moi et souhaitant s’isoler un moment pour satisfaire des besoins dit « naturels »), aucun n’a jamais réussi à maîtriser du premier coup cet art subtil et délicat.
En général ils tirent et relâchent de suite, comme ils en ont l’habitude. « Sprouf » s’exclame ma chasse et elle crache avaricieusement quelques décilitres d’eau qui n’ont d’autre effet que de remplir un peu plus la cuvette. En général la personne insiste avec une deuxième tentative. « Sprouf » proclame derechef l’antique instrument et de relâcher à peine de quoi remplir un verre. Puis la tirette en profite pour se coincer de travers et l’eau s’écoule en mince filet inutile.
La plupart du temps, l’invité n’insiste plus. Soit il laisse les choses en l’état sans en parler. Soit, il vient me voir en me disant : « ya ta chasse d’eau qui marche pas ».
« Meuh non, m’esclameus-je alors, tu ne sais pas y faire, c’est tout ! »
Sur ce, je me propulse vers le lieu, suivie ou non de l’invité (selon s’il (elle) est curieux(se) ou pas) et je fais une démonstration du véritable art de la chasse.
La chasse dont je vais vous parler c’est celle des cabèches, des chiottes, des ouatères closèdes, des gogues, des WC quoi, la fameuse chasse d’eau.
Ou plus exactement de celle qui sévit dans mes propres cabèches, etc. (voir plus haut). Cet instrument hautement perfectionné, bien que d’un modèle légèrement caduc, demande tout un art pour la tirer correctement.
Contrairement aux chasses actuelles, certes plus sûres, mais ô combien moins poétiques, il ne suffit pas de tirer ou pousser sur le bouzin pour faire disparaître le fruit de son passage plus ou moins long dans le petit coin.
Non, il faut tirer sur le sboub avec délicatesse, le maintenir en l’air le temps que la trombe fasse entièrement son office, puis le repousser délicatement et bien droit dans son logement. Une légère « detravèriance » et c’est la fuite assurée, laquelle mettra en péril le budget familial consacré à l’eau.
De tous mes invités (et autres personnes passant chez moi et souhaitant s’isoler un moment pour satisfaire des besoins dit « naturels »), aucun n’a jamais réussi à maîtriser du premier coup cet art subtil et délicat.
En général ils tirent et relâchent de suite, comme ils en ont l’habitude. « Sprouf » s’exclame ma chasse et elle crache avaricieusement quelques décilitres d’eau qui n’ont d’autre effet que de remplir un peu plus la cuvette. En général la personne insiste avec une deuxième tentative. « Sprouf » proclame derechef l’antique instrument et de relâcher à peine de quoi remplir un verre. Puis la tirette en profite pour se coincer de travers et l’eau s’écoule en mince filet inutile.
La plupart du temps, l’invité n’insiste plus. Soit il laisse les choses en l’état sans en parler. Soit, il vient me voir en me disant : « ya ta chasse d’eau qui marche pas ».
« Meuh non, m’esclameus-je alors, tu ne sais pas y faire, c’est tout ! »
Sur ce, je me propulse vers le lieu, suivie ou non de l’invité (selon s’il (elle) est curieux(se) ou pas) et je fais une démonstration du véritable art de la chasse.
18:19 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Tu devrais mettre le mode d'emploi sur la porte, côté intérieure. Ainsi prévenus, tes invités pourraient se sentir plus à leur aise.
Écrit par : lanfeust55 | 05/08/2007
ah oui ça c'est pas con un mode d'emploi juste au dessus ! Par contre chez moi la chasse d'eau ben nan elle a du mal, si justement je reste en l'air avec alors là c'est le drame...donc malheureusement pour ma facture d'eau c'est plusieurs fois si on veut que le papier s'en aille ! tsss façon je m'en fous ! je déménage ah ah ah :) Donc je te mets un ptit message par rapport à ton com ! Oui la ptite vache est toujours à vendre si tu veux ! Mais comme je l'ai mis sur mon com chez moi, je ne sais pas si j'aurais le temps de m'en occuper d'ici sept ! :) sinon mon mail est cerisefluo@hotmail.com ! bi zarre que t'arrive pas à m'envoyer de mail, malheureusement je n'ai plus la perso d'ici quelque jours donc ça sert à rien que je te la donne ! à bientot !
Écrit par : littlefroggy | 05/08/2007
> lanfeust et littlefroggy: ça serait moins drôle, je ne pourrais plus faire une démonstration sous leurs yeux ébahis et admiratifs.
> littlefroggy: c'est peut-être mon logiciel de messagerie (récemment réinstallé) qui coince, depuis il me refuse un certain nombre d'adresse e-mail, je vais passer par le site de mon hébergeur pour t'écrire.
UMA
Écrit par : Umanimo | 06/08/2007
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