18/01/2008
Qui suis-je ?
Depuis toujours (ou presque, depuis aussi longtemps que je me souvienne), j’ai senti quelque part que je n’avais pas toujours été telle que je suis actuellement.
C’est comme si cette forme particulière (petite femme blonde et boulotte aux yeux bleus), ce caractère, ce nom qui sont les miens et qui font que je suis moi, dans ce monde ci, étaient transitoires. Ils m’ont été prêtés pour cette vie, mais moi, je suis autre chose que ces caractéristiques là. Je suis différente, je suis plus que ça.
Le plus frappant c’est le nom. Quoi de plus personnel que son nom. C’est une des premières choses qu’on apprend de soi. On sait, depuis tout bébé, que quand quelqu’un prononce ce mot là, c’est à soi que cette personne s’adresse.
Pourtant ce nom, personne ne le choisi. Ce sont nos parents qui choisissent le prénom. Il aurait fallu peu de chose pour qu’il soit différent. Et c’est le nom de famille de notre père ou de notre mère (ou des deux désormais) qui détermine notre propre nom de famille. Enfin, pour les femmes, l’usage (mais pas la réalité administrative pour qui nous restons pour toujours le fils ou la fille de nos pères/mères) veut qu’elles prennent le nom de leur époux. Pas de choix là non plus.
J’en ais toujours eu conscience, c’est pourquoi je ne me suis jamais identifiée à mon nom. Pour les autres j’étais Anne-Marie, pour moi, j’étais autre chose, de plus ou de moins, de différent en tout cas.
Puis avec Internet, il a fallu choisir un pseudonyme. Un nom qui me représente aussi, mais que là, j’ai choisi, moi, toute seule et qui n’est à personne d’autre.
Ca s’est fait tout seul. Quand, à l’occasion de ma formation au métier de concepteur de sites web, j’ai dû, en guise d’exercice, créer un site personnel, il a fallu lui donner un nom. Un mot s’est imposé : Umanimo. Un mot que j’avais déjà dans la tête depuis longtemps. Les créatures que je dessine sont des êtres mi-humains, mi-animaux. Des Humanimaux.
Puis, j’ai gardé ce pseudonyme pour tous les chats, forums, et autres où je me suis inscrite. Je me suis forgée une autre identité, plus personnelle.
Umanimo s’est diminutivé en Uma. Je m’identifie tellement à ce nouveau nom que parfois il m’arrive de signer automatiquement ainsi les mails que j’envoie à ma famille.
Je n’en suis pas encore cependant à le dire aux gens qui me demande mon nom dans la vraie vie. Mais ça ne saurait tarder !
13:53 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (8)
14/01/2008
On ne peut pas être partout
Comme je me suis faite avoir par le blog phénomène, voila que je suis en train de me faire avoir aussi par les jeux multijoueurs en ligne.
Et là aussi, je ne l'ai pas vu venir. Ca commence par un message sur un forum que je fréquente (forum aquariophile): "tenez allez voir ce jeu, Travian, c'est sympa".
J'y vais, je m'inscris, puis je laisse tomber. J'y comprends pas grand chose et puis ça m'intéresse moyen. J'en oublie même le mot de passe jusqu'à ne plus pouvoir me reconnecter à mon compte.
Peu de temps après, une autre personne dit: "ils vont ouvrir un nouveau serveur, ce serait sympa de jouer en tant que membres du forum en formant une alliance entre nous, il faut s'inscrire tel jour à telle date et ça commence deux jours après".
Je dis: "tiens, ça me plairait bien de jouer avec vous, mais j'ai peu de temps à y consacrer et je crains, dans une alliance d'être un boulet, et de ne pas servir à grand chose" . On me répond: "c'est pas grave, tente quand même, on n'est pas obligé d'être tous aussi motivé".
Bon, OK, j'essaye. Sur le nouveau serveur, je crée un nouveau compte et depuis ...
... ce jeu me passionne. Je me suis laissé entrainer et j'y passe presque tous les moments que je passe sur Internet, habituellement sur les blogs (je les parcours toujours, mais au pas de charge) ou divers forums (je lis en diagonale, sauf le forum aquariophile).
En fait, je crois que ce qui me plait dans ce jeu, c'est à la fois de construire un village, mais aussi de faire partie d'une équipe. Et encore de "commencer" quelque chose. Il parait que c'est très Bélier ça. Les Béliers adorent débuter un truc et je sais que je suis comme ça. Après il est possible que ça me lasse et que j'arrête, mais, le début, ça m'éclate.
C'est pour ça que je vous néglige un peu en ce moment, chers lecteurs et trices. C'est la faute à Travian!
19:40 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (4)