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11/05/2007

Tribulations gynécologiques

Tout à l'heure j'ai rendez-vous avec une gynécologue. Je dis bien "une" gynécologue, pas "ma" gynécologue, parce que je ne sais pas encore si ce sera la "bonne". J'ai la chance d'avoir un médecin généraliste extraordinaire et ça depuis longtemps (plus de 20 ans). Il m'a soigné célibataire et dans la foulée il est devenu le médecin de famille quand j'ai fondée une famille, soignant mon mari et ma fille depuis sa naissance. J'ai dû chercher un peu tout de même avant de le trouver et je suis passée entre les mains de deux ou trois homéopathes avant lui.

Par contre, je n'ai pas encore trouvé "la" gynécologue qui me convient. Revenons en arrière.

La toute première était un grand cheval autoritaire et plutôt vénale. Je l'ai quitté le jour où, deux semaines après ma visite de l'année, j'ai eu besoin d'une ordonnance en urgence et qu'elle m'a fait remarquer qu'elle ne me faisait pas payer la consultation pour me la donner (quelle consultation, elle m'avait reçu entre deux visites une minute debout dans son bureau).

La deuxième était plutôt sympa, je l'ai gardé quelques années. Puis j'ai déménagé et ça me faisait trop loin de chez moi. J'ai abandonné le jour où je suis rentrée chez moi à plus de 8 heures du soir en ayant rendez-vous avec elle à 5 heures de l'après-midi: entre l'attente chez elle et les galères en bus après pour rentrer, ça a été trop.

La troisième m'avait été recommandée par une maman fréquentée à l'école de ma fille. Je ne me suis pas sentie spécialement à l'aise et j'ai entendu ensuite des histoires sur elle qui m'ont fait froid dans le dos (elle n'avait pas vu le début de cancer de l'utérus sur l'echographie d'une de ses patiente qui a failli en mourir). Je l'ai vu une fois et n'y suis pas retournée.

La quatrième, dans le quartier, m'avait donné une crème contre les mycoses. Je n'ai pas supporté cette crème, elle m'irritait, j'ai changé de moi-même et ais utilisé une autre crème dont j'avais l'habitude et qui marche très bien sur moi. A la consultation suivante, je lui ais dit que je n'avais pas supporté sa crème. A la fin de la consult, elle me dit: "et si vous avez encore de mycoses, il doit vous rester de la crème que je vous ais marqué". Heu, je viens de vous dire que je ne l'avais pas supporté, vous vous rappelez c'était il y a trente secondes exactement. Je n'y suis pas retourné non plus.
 
La cinquième était recommandée par une voisine. C'était en ville aussi (donc pas très près), mais bon pas grave, si elle est bien. Elle avait du retard dans ses consultations, mais ça j'avais l'habitude. Par contre dans son cabinet la catastrophe: elle a passé la moitié du temps à s'excuser de son retard, l'autre moitié du temps à me faire répéter mes réponses à ses questions parce qu'elle n'écoutait pas ce que je lui disais. C'était la première fois qu'elle me voyait et j'ai passé au maximum 10 minutes dans son cabinet, en comptant l'interrogatoire et l'examen. Si bien que je n'ai pas voulu y retourner et là, ça fait plus de trois ans que je n'ai pas vu une gynéco.

Celle que je vais voir tout à l'heure est recommandée par ma sœur. Elle est loin de chez moi, mais si elle est bien, je l'adopte. J'ai bientôt fait tout Marseille pour trouver une gynécologue qui me convienne.

Commentaires

C'est vrai que ce n'est pas facile de trouver la bonne personne, dans tous les corps de métiers du reste.

Écrit par : lanfeust55 | 11/05/2007

Finalement, je crois que je vais l'adopter. Questionnaire sérieux, examen doux (je n'ai même pas senti quand elle m'a mis le ...chose, là vous savez) et sérieux aussi. A mon âge ça commence à devenir important d'avoir une bonne gynécologue.

UMA_qui_a_besoin_de_trouver_aussi_un_dentiste

Écrit par : Umanimo | 11/05/2007

Bon sang, quel parcours !
Bien que je sois (un peu) plus jeune que toi, j'ai reçu une éducation telle que je n'ai jamais pu me résoudre à me soumettre à un examen gynéco. Quand j'attendais Freddy, c'était ma médecin généraliste (femme) qui me suivait. Je me dis régulièrement qu'il faut quand même, maintenant que j'affiche plus de 40 000 au compteur, que je fasse un bilan. Mais je ne peux pas. Au pire, si un jour j'en ai vraiment besoin, j'irai voir mon médecin... quand j'en aurai une. La dernière fois que je suis entrée dans un cabinet médical, c'est quand je me suis fait taper dessus dans la montagne maudite. Depuis, j'ai été malade, mais je ne me suis pas soignée. Pour que quelqu'un me touche, il va falloir m'endormir au fusil anesthésiant avant, comme les fauves dans la savane... :-(

DB_ki_s'accommode_de_ses_chutes_de_tension,_de_ses_maux_de_ventre_chroniques_et_de_ses_migraines_aveuglantes.

Écrit par : DBardel | 11/05/2007

DB: ça n'est agréable pour personne de se faire ausculter par une gynécologue (je préfère une, un je ne pourrais pas), mais quand on sait que les cancers du col de l'utérus et de l'utérus sont très bien soignés quand on les prend au début, mais beaucoup moins bien quand ça a évolué, ça calme et on met sa répugnance dans sa poche avec une enclume par dessus. En tous cas, c'est ce que je fais.

J'ai un exemple actuellement en plus qui me fait d'autant plus réfléchir: la soeur d'une amie qui n'avait pas vu un gynéco depuis plus de 20 ans (l'âge de son dernier enfant). Elle a consulté quand elle a commencé à ressentir des symptômes. Résultat: non seulement l'utérus est atteind, mais aussi la vessie et tous les organes alentour. Elle vient de subir une ablation de tout ça après une chimio et radiothérapie. Ses chances de survie sont très minces. Je ne l'ai pas dit à mon amie pour ne pas la désespérer (elle l'est déjà assez), mais pour l'avoir vécu, je le sais.

Alors fait ce que tu veux: avales 50 tranxen, fais toi attacher et emmener en poids par ton homme, mais vas-y bon sang! Penses à ta famille si tu t'en fous pour toi.


UMA

Écrit par : Umanimo | 12/05/2007

Ah comme tu dis, c'est un joyeux bordel, pour trouver. C'est ce qu'il faut que je fasse à Paris...D'ailleurs, je lance un appel, si toi ou des lectrices de ton blog connaissent un ou une bonne gyneco à Paris...
(désolée, Uma, d'utiliser ton blog comme passe-petite annonces:p)

Écrit par : sel | 12/05/2007

Heu, moi, non, j'en connais pas à Paris. Je n'y ais jamais vécu et déjà que j'ai eu du mal à en trouver une à Marseille.

Tu auras peut-être une réponse qui sait. Je l'espère pour toi.

UMA

Écrit par : Umanimo | 12/05/2007

Oups, merci Uma ..ça me fait penser qu'il faut que je prenne un rendez-vous rapidos car j'ai un peu loupé le rendez-vous de l'an passé.
Comme tout le monde, je n'affectionne pas ce genre de consultation, mais quand faut y aller, faut y aller; comme disait l'aut'.

Pour ma part j'ai de la chance d'avoir un gynéco avec qui je m'entends super bien ... on déconne durant tout l'examen, il dédramatise tout ça...de la chance vraiment!

Pour l'anecdote(s) je vais vous raconter 2 petites histoires qui me sont arrivées ...

La première c'est que lorsque je suis tombée enceinte de ma fille, je n'avais pas de " vrai " gynéco attitré. Mes 2 belles soeurs qui avaient accouché 1 an auparavant m'ont conseillées le leur. Aussitôt dit, aussitôt rendez-vous pris. Vous n'imaginez pas dans quel état je suis allée à ce première rendez-vous enceint de 6 semaines. Je ne savais plus comment je m'appelais, j'avais une trouille monstre de l'aventure qui m'attendait, bref, la cata.
Lorsque j'arrive dans le cabinet, il était au téléphone et très fâché, hurlait quasiment dans le combiné. Ça calme , croyez-moi! Il parlait d'hopitaux, de nbre de lit, de politique ... bref, le bronx.
Au bout de quelques minutes, il clenche, et calmement s'avance vers moi, pétrifiée. Il me dit : " Ahhhhhhhhhhhh ces politiciens ... Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vous soyez des REINES ( il appuye ce mot) le jour où vous accouchez ...et ils nous e**erdent pour des broutilles de paperasse! "

Je vous assure qu'à la seconde où j'ai entendu le début de sa phrase, j'ai compris que j'avais frappé à la bonne porte, j'ai eu l'impression de voler et toutes mes angoisses se sont évaporées! Complicité immédiate! 2 enfants coup sur coup dans une totale confiance dans cet homme!
Quand quelques minutes après, il m'a fait une première échographie et que j'ai pu voir un 'tit haricot de 11mm avec un coeur qui bat dans l'écran ... il m'a bien fallu quelques jours pour m'en remettre!
Faut vous dire aussi que le haricot en question aura 14 ans en août et que les hormones font bien leur boulot de puberté ... mais dans le désordre visiblement ... ouch ! Accrochons-nous! mdr!

2ème petite expérience moins rigolotte, mais intense, on va dire.

En novembre 1994, enceinte de 3 mois de mon fils, nous partons pour quelques jours à Paris avec mon mari. Durant ce séjour, j'apprends qu'il se tient à l'Espace Champeret ( excusez-moi si je me gourre sur les noms ) le salon de la femme enceinte et du nouveau -né. Evidemment, je tânne mon mari pour qu'on y passe, et le vendredi, effectivement nous décidons de consacrer un bout de l'après-midi à la visite du salon.
A peine rentrée ...je marche 20m et je sens un gros " plouf" dans mon slip... voyant des toilettes je m'y précipite pour consater que j'ai perdu un gros caillot de sang. Faut le faire, dans un endroit pareil, vous en conviendrez.

Illico retour vers l'entrée et le " stand" des sages-femmes, qui me commandent un taxi qui m'enmmènera à l'hopital franco-Anglais à LEVALLOIS PERRET, si mes souvenirs sont bons.
Succession de mésentente avec la gynéco qui s'est occcupée de moi après 2 bonnes heures d'attente. Je n'ai cessé de me faire engueuler car je n'avais pas mes échographies sur moi, pas assez bu dans la journée (ils avaient un appareil d'échographie archaïque) , pas assez ceci , trop celà ...bref.
Elle m'a lâché les bask , au moment où me réclamant pour la xème une carte de secu, que je n'avais pas, puisque le système Suisse est tout différent, ce que je tentais d'expliquer pour la xème fois aussi tout en disant qu'on paierait cash sa consultation, quand enfin une jeune infirmière, ou aide soignante, voyant que je menaçais de pêter un câble, lui au quasiment hurlé dans les oreilles, que d'autres pays n'avaient pas le même système que le système français, qu'il fallait qu'elle arrête de se prendre pour le centre du monde et que si elle continuait ainsi, mon bébé ( qui allait bien, Dieu merci) risquait bien de ne pas apprécier le stress dans lequel elle était en train de me mettre!!!
Nous avons payé la consult et sommes partis en courant de ce lieu de fous avec mon mari...nous étions complètement choqués par cette bonne-femme!
6 mois plus tard, le 'tit bout d'homme est arrivé en plein santé ... ouf... mais sacré souvenir de Paris 1994!!!

Voilà ... on en a toutes des histoires cocasses, rigolottes ou parfois pénibles à raconter sur la gynécologie et ses particiens!

Biz, Uma!

Aquar-elle

Écrit par : Aquar-elle | 12/05/2007

Hé, bé! Aquar-elle, toi aussi tu as eu quelques tribulations. C'est vrai, je n'ai pas raconté mon expérience avec le gynéco qui m'a "accouché" (ceci entre guillemets parce qu'il ne m'a pas accouché justement).

Au début de ma grossesse, j'avais choisi une clinique et un gynéco et je ne me rappelle absolument plus pourquoi, ce qui ne me convenait pas là-bas, je n'ai pas voulu aller accoucher là.
Si bien qu'au sixième mois il a fallu que je cherche en urgence une autre maternité et donc un autre gynéco. J'ai trouvé la maternité (et j'en ais été très contente), mais pour le gynéco, j'ai pris celui qui était disponible à ce moment là, pas eu trop le choix.
Je n'ai pas accroché du tout avec lui. Je le trouvais indifférent, peu à l'écoute et même un peu brusque. C'est vrai que j'ai pris pas mal de poids pendant ma grossesse, mais lui ne voyait que ça, alors que j'avais bien d'autres problèmes. Il tenait absolument que je travaille jusqu'au bout alors que dès que je reprennais le travail, je me mettais à saigner. Les arrêts, c'est mon médecin généraliste qui me les marquait car le gynéco ne voulait pas.
Pour l'accouchement la présence du médecin n'est pas indispensable et je ne lui ais pas demandé de venir. Mon raisonnement était que ce sont les sages femmes qui font tout le travaill et de toutes façons s'il y a un problème il y a toujours un gynéco de garde. Il l'a eu un peu de travers de ne pas avoir son petit backchich pour venir tirer le bébé à la fin.
Quand j'ai accouché il est passé dans la salle, mais m'a juste dit: "ah, vous ce sont les sages femmes qui s'occupent de vous" et il est parti.
Mais ce que j'ai moins apprécié c'est qu'il n'est même pas venu me voir une seule fois après, pendant mon séjour à la clinique pour voir comment j'allais. J'étais sa patiente quand même!
C'est le gynéco de celle qui était à côté de moi qui s'est occupé de moi très gentiment, alors que ça ne lui rapportait pas un kopec (d'ailleurs j'aurai voulu l'avoir lui, mais il n'était pas disponible quand j'ai pris le premier RdV).

Voila, j'avais oublié ça, mais ça fait parti des tribulations aussi.


UMA

Écrit par : Umanimo | 13/05/2007

Tu me fais penser qu'il faudra que j'en retrouve une, je ne retourne plus chez la mienne, elle m'a vraiment mal traite la dernière fois.

Écrit par : Anna | 14/05/2007

Anna: mal traité ou maltraité? ;o)) Bon courage dans ta quète. La mienne a duré plus de 30 ans. Mais je crois que je suis arrivée au port.


UMA

Écrit par : Umanimo | 14/05/2007

Un peu des deux. Elle m'a fait mal pendant l'examen, et traitée par-dessus la jambe après. Tu t'imagines, interrompre une explication importante pour appeler son fils de 18 ans, "parce qu'il ne se réveille pas pendant les vacances si je ne l'appelle pas" ? Encore, je te passe le reste, intolérable !

Écrit par : Anna | 15/05/2007

En effet, il y a de quoi aller voir ailleurs.


UMA

Écrit par : Umanimo | 15/05/2007

Ca fait bien 5 ans que je n'y ai plus été... J'allais chez le gynéco qui m'avait fait naître, un vieux bonhomme, excellent chirurgien (il s'est occupé d'autres connaissances), mais au fur et à mesure des années il est devenu un peu "brutal" tant au niveau des examens physiques que psychologiquement... Ma mère n'y va plus non plus. Au niveau prix il exagérait aussi.
Je me souviens particulièrement d'un jour où il m'a dit de surveiller mon poids d'une manière très élégante et pleine de tact : un truc du style "faudrait pas que la princesse se transforme en baleine".
Et, pire pour un médecin, il prenait comme injure personnelle les interrogations que j'avais. J'avais eu le malheur de lui poser des questions sur la fiabilité et les effets secondaires de la pilule qu'il m'avait prescrite car j'avais entendu des échos négatifs. Ben j'ai jamais eu la moindre explication en réponse, il s'est vexé à mort car je remettais en cause son sacro-saint savoir ! Il était furieux et m'engueulait !
Déjà que c'était une épreuve pour moi la visite annuelle... j'ai donc arrêté, tout simplement. Depuis, j'ai jamais eu le courage de choisir un(e) gynéco au hasard et d'y aller, alors je suis admirative devant le nombre de celles que tu as testées !

Écrit par : ddc | 25/05/2007

DDC: 5 ans c'est beaucoup trop long! Tss, tss, c'est pas sérieux.
Il y a plusieurs méthodes pour trouver un bon gynéco: demander autour de soi ou faire au hasard. La première méthode est à priori plus fiable, mais rien n'est sûr puisque celles qui ne me convenaient pas m'avaient été recommandées. La dernière, celle que je vais sûrement garder, aussi, donc ...

Pour le hasard, il fait parfois bien les choses. C'est ainsi que j'ai trouvé mon extraordinaire médecin généraliste. Une amie qui habitait à côté de chez lui et est allée le voir, simplement parce qu'il était le plus proche. Depuis elle a déménagé et habite assez loin de chez lui, mais elle préfère faire des kilomètres. Moi, je n'ai jamais été près, mais je préfère aussi me déplacer plutôt que de prendre l'homéopathe qui est dans mon quartier et qui est nullissime.

Vas-y, quelle que soit ta méthode de recherche et finalement tu finiras par trouver la bonne (ou le bon après tout).


UMA

Écrit par : Umanimo | 25/05/2007

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