20/11/2007
Mères et filles
J'ai souvent entendu dire que les mères étaient jalouses de leurs filles, de leur jeunesse qu'elles n'ont plus, de leur beauté qu'elles n'ont peut-être jamais eu, de leur amours, elles qui n'ont plus cette liberté là.
Je ne sais pas si ça existe ces mères jalouses de leurs filles. Peut-être ... l'esprit humain est tellement complexe.
Pourtant, ce n'est pas du tout ce que je ressens vis à vis de ma propre fille. Quand je la compare à moi à son âge et même à moi tout court, quel que soit l'âge, je me sens gonflée de fierté qu'elle ne soit pas comme j'étais et suis encore. Qu'elle soit mieux que moi et de loin.
Je suis fière de sa beauté, fière de son intelligence, de sa réussite à l'école. Je suis fière de son aisance dans ses rapports avec les autres et les garçons en particulier.
(Elle est tout le contraire de ce que j'étais: vilain petit canard, qui était très moyenne à l'école, qui se sentait mal dans ses rapports avec autrui et surtout avec les mecs. Rejetée, repliée sur elle, trouvée "bizarre" par les autres.)
Je vis ses amours au jour le jour avec plaisir. D'autant plus qu'elle choisi des garçons de mieux en mieux et qu'elle ne reste pas longtemps seule entre deux. Dans peu de temps, elle va allègrement dépasser le nombre de ceux que j'ai eu pour toute une vie. A 14 ans!
Moi je vous dit, c'est pas parce que c'est la mienne, mais ma fille, c'est la plus belle!!
21:31 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Oui je vois ce que tu veux dire... J'aime à m'imaginer une fille qui sera épanouie..
Écrit par : lanfeust55 | 20/11/2007
Je ne sais pas ce qui a pu faire la différence entre elle et moi: la personnalité, la façon d'être élevée/éduquée? Les deux sans doute.
Je pense que la façon d'être élevé a beaucoup joué parce que je vois comment sont également mes deux soeurs. C'est pas une réussite! Je parle essentiellement des rapports avec les autres et ce que ça a donné dans leur vie sentimentale, dans leur vie tout court d'ailleurs.
Une chose qui me semble importante: je n'ai jamais rien attendu d'elle. Je veux dire que je n'ai pas projeté des espoirs et des attentes. J'étais juste très curieuse de savoir ce qu'elle allait devenir. Il en a été de même de mon hom.
Et aussi, même toute petite (dès la naissance en fait), je lui ais toujours parlé comme si elle me comprenait, sans jamais prendre le langage "bébé". A deux ans elle parlait si bien (avec un vocabulaire très riche) que les gens étaient époustouflés autour de nous.
Elle a toujours beaucoup plus de vocabulaire que la majorité de ses copains/copines. Et je ne perds pas une occasion de lui apprendre qq chose, même si actuellement, elle a tendance à me dire: "ça va, mam, les leçons de choses, yen a marre". Mais je contine quand même à enfoncer le clou. Je me dis que ce ne sera jamais perdu.
UMA
Écrit par : Umanimo | 21/11/2007
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