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06/12/2007

Janvier 1987


En ce temps là, il y avait grève des transports en commun. Le matin j'allais au boulot à pieds (trois quart d'heure de marche) ou des collègues de travail venaient me chercher. Le soir, je rentrais à pieds.

Ce jour là, j'ai attendu longtemps dans le vent froid car mes collègues étaient toujours en retard.

Le lendemain ils ne pouvaient pas venir me chercher, j'y suis allée en taxi. Je me sentais patraque. En fait j'avais attrapé mal la veille et j'avais un début de bronchite, limite pneumonie. J'ai fait ma matinée de travail, puis à midi, je suis rentrée chez moi. Je ne me sentais vraiment pas bien.

A peine à la maison, je prends ma température: 38,9°. Et je me couche. C'était une heure de l'aprés-midi. Le ciel était bas, plombé. Je me réveille vers 17 heures. En regardant par la fenètre, je trouve Marseille toute blanche sous 30 cm de neige. 

Ce jour là entre la grève des transports, les marseillais qui ne savent pas conduire sur la neige et la municipalité qui ne sait pas gérer ce genre de crise, Marseille a été complètement paralysée. Les gens mettaient plusieurs heures à rentrer chez eux. Certains ont passé la nuit dans leur voiture. D'autres les abandonnaient au milieu des rues pour renter chez eux à pieds.

Mon mari, qui n'était pas alors mon mari et que je ne connaissais même pas, a mit deux heures à rentrer chez lui. Il était avec un collègue et ils devaient sortir de leur voiture tous les 100 mètres pour pousser un autre véhicule abandonné au milieu de la route.

Le soir, j'ai réussi à faire venir un SOS médecin et une autre collègue de travail m'a apporté les médicaments le lendemain, en métro qui avait repris du service.

J'ai un souvenir étrange de cette journée. C'était comme si j'étais hors du temps.

Commentaires

Ne jamais tomber malade les jours de grève...

Écrit par : olaf | 06/12/2007

Je ne me souviens pas de telles chutes de neige. Je devais être à Paris à cette époque. Enorme pour Marseille et sa région! les marseillais ont dû, comme toi, y perdre leurs repères. Le grand manteau blanc noie tout, étouffe les sons et fait patiner les voitures...A ce qu'il paraît, avec l'évolution du climat, cela risque de se reproduire...Avec de belles pagailles à la clef. Songe à faire des provisions pour le cas où...sourire..R.

Écrit par : Roberto | 06/12/2007

olaf: j'y songerais pour l'avenir.

Roberto: je vais stocker les paquets de sucre, de thé et de pates dans mon armoire. Et si ça ne suffit pas, je remplirais ma cave. ;o))


UMA

Écrit par : Umanimo | 07/12/2007

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