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07/09/2008

Résist'note

Voici une semaine que je mache et remache une note que je voudrais bien faire sur ce blog. Et comme un chewing gum lorsqu'on le mache trop longtemps, plus ça va, moins elle a de goût.

Pourtant, cette note là, je l'aurais voulu étincelante, peut-être drôle, sûrement émouvante, en tout cas spéciale. Elle me résiste. Elle se refuse. Elle se dérobe comme une jument rétive. Je n'arrive pas à l'apprivoiser.

Elle aurait dû avoir pour sujet une rencontre, non, deux rencontres en fait. Deux rencontres en un week-end.

Je sais que ces rencontres n'ont rien d'original. D'autres les ont vécu avant moi et ont su en parler avec verve. Pourquoi en suis-je incapable?

Je voudrais bien pourtant parce que c'est une expérience que j'aimerai bien partager avec les quelques lecteurs(trices) de ce blog comme tous les moments forts de ma vie.

Pendant ce week-end là, j'ai rencontré deux personnes que je ne connaissais jusqu'à présent que "virtuellement". Par leurs écrits, par ces quelques signes qui s'affichent sur les écrans après avoir glissé le long des fils ou des ondes en parcourant à très grande vitesse les distances qui nous séparent et que nous ne pouvons franchir, nous, qu'au prix de longues heures dans des véhicules plus ou moins confortables.

Cet été, je suis allée me "ressourcer" (ô la honte que ce lieu commun, mais il est tellement vrai dans mon cas) dans le pays de mes ancêtres maternels. Ce pays, nous n'y avons plus d'attache immobilière, après la vente de la maison familiale en 2000, maison qui était dans la famille depuis 5 générations. Par contre, nous y gardons d'autres attaches, toute une partie de la famille qui y habite toujours, des connaissances dans tous les villages du coin.

Ce faisant, je me suis rapprochée de Marie-Honorine. J'ai donc projeté d'aller la voir le week-end se trouvant au milieu de mon séjour. Marie-Honorine n'est pas une personne que je connais "par Internet" comme tout le monde. D'abord ça fait "un bail" qu'on se connait. Depuis 2001, ce qui fait, si je sais bien calculer (je suis plus que nulle en math, mais j'arrive quand même à faire une soustraction simple), 7 ans. Durant ces 7 années nous avons eu l'occasion de nouer des liens assez forts. Nous avons vécu l'une et l'autre pas mal de choses dures et douces pendant ces 7 ans et nous les avons partagé comme on peut partager avec quelqu'un d'important pour soi.

Et pourtant, nous ne nous étions jamais rencontrées "pour de vrai". Il était temps que ça arrive. C'est donc cette rencontre que je voudrais tant vous raconter et que je n'arrive pas à mettre en mots qui traduisent ce qu'elle a été pour moi.

 

Commentaires

Fais simple.. écrit ce que tu as ressenti sur word et ensuite tu affineras... ne cherche pas les beaux mots mais les sentiments vrais.. les mots seront alors justes..

Gros bisous
TU manques.

Écrit par : lanfeust55 | 07/09/2008

Oui, tu manques, c'est vrai.
Ah, je dirais : écris, tu verras si tu postes. C'est délicat de parler "en public" d'une personne qui est dans le public ; jusqu'où va l'intime?
En tout cas, moi, je t'ai dis! ;-)
Bises.

Écrit par : Ardalia | 07/09/2008

Bah oui, quoi, écris comme ça vient et tu verras après si tu postes, comme elle a dit la dame. Ou alors attends que l'écriture pousse toute seule quand elle sera mûre. Je pense que cette fameuse Marie-Honorine doit bien pouvoir se laisser raconter sans faire de chichis, surtout par quelqu'un qui la connaît depuis si longtemps ! De toute façon, si elle te fait des histoires, moi je lui casse la gueule.

Non mais quoi.

DB_qui_a_trouvé_une_deuxième_fleur_sur_Arthur ;-))

Écrit par : DBardel | 07/09/2008

@ lanfeust: ben dis donc toi, pourquoi il n'y a plus aucun billet sur ton blog! Je m'absente cet été et voila, c'est la fête! Moi qui voulais avoir des nouvelles de la poupée et de sa famille. Bref, tu me manques aussi.

@ Ardalia: oui, je crois que c'est là que se trouve le problème, ces quelques heures vécues sont tellement intimes que l'équilibre à trouver entre le trop dire/dévoiler ou le pas assez est difficile. J'aurai envie de tout raconter, des moindres mouvements aux plus intimes émois et en même temps, je ne m'en sens pas le droit ou je me demande toujours comment l'autre l'a ressenti. Et si nous n'avions pas du tout ressenti la même chose? Ou qq chose d'équivalent?

@ DBardel: attendre que ça mûrisse, je ne sais pas. Je me suis précipité sur ma page de blog comme on court vers une amie pour lui dire "tu ne sais pas ce qui m'est arrivé?" parce qu'on a envie de partager tout de suite ce truc là, qui vient juste de vous arriver de crainte de laisser échapper un détail qui vous a paru essentiel sur le moment et qu'on risque d'oublier. Et puis, pouf! La panne.

Je me connais: je sais que "remettre à demain" ou "laisser mûrir" pour moi équivaut souvent à "remettre à jamais".
Combien de notes ont déjà sombré dans le néant total parce que je ne les ais pas écrite tout de suite.


UMA

Écrit par : Umanimo | 07/09/2008

Bon, ça suffit, je veux un devoir sur table demain soir sans faute! Non mais oh!
;-))) Meuh non, c'pour rire.
As you want, en ce qui me concerne, il n'y a rien à cacher, même pas les frissons que je peux procurer quand je susurre Lucky Blondo! Hein? Hein? Comment "non"? Mince alors...

@Dominique, Arthur a des fleurs? Il fait des fleurs après les bananes? c'est à cause du changement d'hémisphère qu'il marche à l'envers...ce pauvre garçon...

Écrit par : Ardalia | 07/09/2008

Les commentaires sont fermés.