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12/10/2008

C'était hier

Deux années tout juste que mon compagnon m'a quitté. Je n'ai pas voulu faire une note dessus hier, aussi j'ai fait cette note gaie/poétique sur le jardin, mais bien entendu je n'ai cessé d'y penser.

En fait cette pensée me perturbe depuis une dizaine de jour. Je dors encore plus mal que d'habitude et je n'arrivais plus à récupérer dans la journée, contrairement aux jours précédents où de temps en temps, je me rattrapais un peu avec une sieste.

Et ce matin, la date étant passée, j'ai enfin réussi à dormir jusqu'à presque 10 heures et à récupérer un peu de sommeil.

Il me manque toujours. Il me manque parfois avec une intensité à peine soutenable. Je n'en ais pas eu assez de notre amour. Je n'en avais pas fait le tour et exploré toutes les possibilités. D'où cette sensation d'inachevé. Et ça ne sera jamais achevé.

 

Commentaires

Mais tu l'as connu et c'était une bonne et belle chose. Amitiés.

Écrit par : Ardalia | 13/10/2008

@ Ardalia: oui, vu comme ça ... Tu vois le verre à moitié plein, moi je le vois à moitié vide. ;)


UMA

Écrit par : Umanimo | 14/10/2008

Peut-être que quand c'est bon, ce n'est jamais assez.. parfois on peut presque regretter d'avoir connu quelque chose ou quelqu'un qui nous a été si précieux que vivre sans lui est comme ne plus vivre.. je ne sais pas à dire vrai s'il faut se réjouir d'avoir connu ou au contraire s'en plaindre.. lol Un peu noire comme idée. Bien sûr (dit le positif en moi) qu'il faut s'en réjouir... mais putain que cela fait mal l'absence ensuite!!

Écrit par : lanfeust55 | 14/10/2008

lanfeust: c'est tout à fait ça. Il n'y a pourtant pas eu que du bon dans notre relation. Avec deux caractères très forts comme les notres, puis la maladie, c'était pas rose tous les jours.
Mais, en ce moment ce sont les bons moments qui refont surface et ça en est que plus douloureux.

Et puis, ça peut paraitre terre à terre, mais le contact avec son corps me manque aussi beaucoup, sans que ça n'ait rien de sexuel d'ailleurs (ou rien de totalement sexuel).


UMA

Écrit par : Umanimo | 15/10/2008

Tu sais, UMA, même si je suis loin (8000 bornes, c'est pas rien), j'ai beaucoup pensé à toi ces jours-ci. Je me souviens avoir beaucoup pleuré en apprenant la nouvelle, il y a 2 ans, et je m'étais sentie désemparée alors que j'aurai voulu te serrer très fort dans mes bras.
On se sent bête, on ne sait pas quoi dire, mais je veux te faire passer plein d'ondes et d'amitiés.

Bises

Pomme

Écrit par : Pomme | 25/10/2008

Merci, Pommounette, ça me va droit au coeur. J'ai les larmes aux yeux en te lisant.

La "mauvaise période" est passée et je me sens plus sereine. Ca sera toujours un moment de l'année difficile pour moi.

Et puis je vois poindre quelques bonnes choses à l'horizon, en particulier, une nouvelle envie de dessiner, même si je n'arrive pas encore à la concrétiser.
Ca mûrit doucement.


UMA_qui_pense_aussi_à_sa_Pomme_des_antipodes

Écrit par : Umanimo | 26/10/2008

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