18/02/2009
Le retour du renoncement
Te souviens tu de cette note, ô lecteur fidèle (en fait ce sont plutôt des lectrices et d'ailleurs y a-t-il un lecteur dans la salle)?
http://umanimo.hautetfort.com/archive/2007/06/02/renoncem...
Depuis que je l'ai écrite, la "chose" m'est arrivée encore deux fois. Pas pour des choses essentielles, mais pour des petits trucs qui ont leur importance.
En août 2007 je voulais me débarrasser d'un de mes aquariums qui était mal placé (devant des prises électriques et téléphoniques qui deviennaient de ce fait difficiles d'accès). Je l'avais proposé d'abord à quelqu'un que je connaissais, mais tout en disant que ça l'intéressait, cette personne ne me donnait plus signe de vie. Je n'avais pas envie de repasser une annonce sur ebay comme j'ai fait avec deux autres de mes bacs que j'ai vendu.
Finalement n'ayant toujours aucune nouvelle de cette personne, je me dis: "bah, tant pis, je le garde".
Quelques jours plus tard une autre personne m'écrit pour me demander si je ne connais pas quelqu'un qui aurait un aquarium de 200 à 250 litres à vendre (le mien fait 240 litres).
Une semaine plus tard le bac partait.
Et puis très récemment puisque ça date d'aujourd'hui.
Il y a quelques jours (les délais sont toujours très courts, c'est impressionnant), je pensais à l'enfance de mon mari et au fait qu'il m'en avait peu parlé. J'ai le regret de mal connaitre cette partie de sa vie. Il n'aimait guère l'évoquer.
J'aurais voulu aussi que nous allions ensemble dans "son pays", l'Oise et que nous nous y promenions.
Donc il y a quelques jours je me disais que décidément ça resterait pour toujours un mystère pour moi et que je ne connaitrais jamais sa famille surtout du côté de son père.
Or, aujourd'hui, je viens de recevoir une lettre d'une cousine germaine à lui, une fille d'un frère de son père qui souhaite renouer et connaitre ce qu'il est devenu depuis leur enfance passée ensemble. Elle me donne tous les éléments pour la joindre, y compris une adresse e-mail. Je me suis empressée de lui répondre.
17:49 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Oui, cela m'arrive souvent, très souvent même et je ne cesse de m'en étonner : des gens auxquels on pense un jour, sans y avoir songé pendant des années et très peu de temps après, une lettre, un mot...
En décembre, je me demandais ce qu'était devenue une camarade de classe. Pas de nouvelles d'elle depuis 1976... et un mail de Nouvelle-Calédonie est arrivé !
Il y a quelques jours, j'évoquais en pensée mes années d'école primaire, à Lyon et ce matin... un mail, à travers "les copains d'avant" d'une personne me demandant si c'était bien moi qui était dans sa classe... en 1965 !
J'ai des exemples en pagaille : est-ce cela que l'on appelle l'intuition ?
Écrit par : Pomme | 19/02/2009
Je ne sais pas Pomme. Ces faits étranges doivent procéder de quelque chose que nous ne comprenons pas.
J'avais mis mes coordonnées sur "photo de classe" également, le même genre de site que "copains d'avant", mais la seule fille de ma classe de l'époque qui a fait la même démarche n'a jamais répondu à mon mail.
UMA
Écrit par : Umanimo | 19/02/2009
J'avais oublié ta note sur le renoncement, probablement parce que j'en incapable. Ce renoncement, je crois que d'autres l'appellent le lâcher-prise, et c'est très surement l'ouverture d'une porte aux richesses.
De dehors, j'ai l'impression qu'il faut de la générosité pour cela, une confiance dont je suis dépourvue, tout en sachant que ce n'est que le premier pas qui coûte... Désolée pour cet étalage egocentrique.
Tu sais, c'est le grand paradoxe du zen : pour trouver le Tao (la Voie), il faut y renoncer... Ton idée n'est pas du tout absurde, bien au contraire !
Écrit par : ardalia | 22/02/2009
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