01/12/2007
Oh, zut alors!
Je ne me souviens pas si j'ai raconté ici l'histoire de mon clavier "ergonomique" microsoft.
Bref, en gros, ce clavier, je l'ai depuis très longtemps. Presque depuis que j'ai un ordinateur. Il me convenait super bien.
Puis il y a quelques mois j'ai renversé du jus de fruit dessus. Catastrophe! Il ne marchait plus bien sûr. J'en ais commandé un autre, mais plus le même, vu que microsoft a changé son modèle de clavier ergonomique.
Entre temps, mon voisin qui est très bricoleur m'a remit mon ancien clavier en route. J'ai donc continué à l'utiliser, surtout que le nouveau étant usb (tout est usb maintenant!), ça me faisait chier de mobiliser une prise usb pour ça.
Ce matin, mon ancien clavier refuse de s'allumer. Crotte! C'est l'occasion de tester le nouveau.
Hé ben, vous savez quoi? Je ne l'aime pas du tout. Je le trouve peu pratique, pas ergonomique puisque j'ai mal à l'avant bras avec et surtout il me manque plein de touches comme le retour arrière et avant du navigateur que j'utilisais beaucoup.
Pourquoi changer si c'est pour faire moins bien?
En plus il est moins beau.
13:47 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (7)
26/11/2007
Colère
Bon, je ne vais pas m’interroger sur le pourquoi de ce caractère. Il est là, faut que je fasse avec. Pas toujours facile.
Mais depuis la mort de mon mari, la colère est encore plus là, elle est permanente. Je la sens bouillonner en moi comme le méchant bouillon vénéneux d’un chaudron de sorcière.
Si bien que le moindre incident dans ma vie la déclenche plus facilement encore qu’avant. Le peu de patience que j’ai s’épuise plus vite. J’explose plus rapidement dans des situations où je savais encore me maîtriser il y a un an.
Deux exemples, un qui date de cet après-midi. Je dois aller faire faire la vidange de ma voiture et la faire réviser (un voyant est resté allumé samedi et ça m’inquiète un peu, même s’il s’est éteint dimanche). Pour ça il faut que je passe par Toyota car elle est encore garantie.
Or j’ai déjà pu tester le garage Toyota où je l’ai acheté et qui est le plus près de chez moi : ce sont des nuls comme ça devrait pas être permis.
Donc tentative de prendre un rendez vous par téléphone cet après-midi. Je passe le nombre de coup de fils avant que ça réponde une première fois. La secrétaire : « ah, pour ça il faut appeler l’atelier, mais là, c’est pas possible, rappelez les un peu plus tard ». J’ai la présence d’esprit de lui demander le numéro direct (déjà, elle, ne l’a pas eu, no comment). Bon, je passe aussi le nombre de coup de fils pour avoir l’atelier. Je sors mon petit speech quand quelqu’un me répond. « Ok dit-il, je vous passe la secrétaire pour prendre rendez vous ». Ca sonne infiniment sans répondre. Je raccroche au bout de 7 minutes.
Nouvelles tentatives pour appeler un coup la secrétaire, un coup l’atelier. Impossible de les avoir. Finalement je laisse sur le répondeur un message où je les traite de tous les noms. En fait, non, je n’ai pas été grossière. Je leur ais simplement dit qu’ils n’avaient apparemment pas besoin de clients. Que j’allais chez eux parce que je ne pouvais pas faire autrement à cause de la garantie, mais que dès que je pourrais, je leur dirais « ciao » et avec plaisir.
Bien que j’ai laissé mon nom et mon numéro, je ne pense pas qu’ils me rappellent. Il y a un autre garage Toyota à Marseille, beaucoup plus loin, mais je vais essayer de les contacter. Qui sait ils seront un peu moins nuls peut-être ?
Un autre d’il y a quelques semaines. La pharmacie où je me sers d’habitude est juste dans la cité à côté de chez moi. Déjà il y a quelque temps, ils avaient oublié de passer la commande de mon ordonnance. Quand je suis allée la chercher, évidemment il n’y avait rien de ce dont j’avais besoin. J’ai déjà piqué une bonne colère et ils se sont empressés de passer la commande immédiatement et une des employé est venue chez moi me la porter à domicile.
Là, l'incident de trop, le matin, je fais un détour en allant au boulot et je laisse l’ordonnance dans la boite qu’ils ont dans la devanture en me disant : « comme ça, ce soir, je n’aurai qu’à passer et récupérer le tout ». Le soir : rien. Ils n’avaient même pas ouvert la boite et mon ordonnance y était toujours. « OK, je fais, rendez la moi, je vais ailleurs » et je n’y ais plus remis les pieds.
Enfin, tout ça pour dire que je n’aurai jamais fait ça, il y a un an. J’aurai ravalé ma colère et puis c’est tout.
Ou bien est-ce tout simplement que je n’en ai plus rien à faire de ce que les gens pensent de moi et que je fais ce que j’aurai bien aimé faire il y a longtemps, mais que je n’osais pas faire ?
20:30 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (13)




