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09/12/2007

Entre hihihi! et grrrrr!

Notre Boulette à la robe d'Arlequin palichon peut aussi bien nous faire rire que nous agacer profondément.

Le rire quand elle s'amuse avec tout ce qui passe. Ici un sac en papier qui a servi à envelopper une grosse miche de pain et avec lequel elle a joué toute une matinée. Puis qui lui a servi de "niche" quelques heures encore avant de finir dans le sac de déchets récupérés.

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Le rire aussi quand elle se fait des films et galope dans toute la maison ou comme l'autre matin quand elle est parti en courant/dérapant à toute allure dans le couloir parce qu'elle allait rentrer dans ma chambre au moment où je me levais et qu'elle a pris peur tout à coup. Va savoir pourquoi!
 
Et l'agacement quand elle vient se poster sur mon bureau devant mon écran. Je la prends et la repose par terre pour la retrouver quelques secondes plus tard installée à nouveau au même endroit. Non, ce qu'il me faudrait en fait c'est un chat comme ça:
 
 
 
Ou bien agacement aussi quand elle monte là où ne faut pas (étagères des bibliothèques par exemple) et fait tomber tout un tas de trucs. Aujourd'hui, je vais installer la crèche. Je n'ai pas 36 endroits pour le faire. Et je crains fort d'avoir à déplorer la perte de quelques santons d'ici fin décembre. De toutes façons il n'y a pas d'endroits qui soient hors de sa portée. 

07/12/2007

Mon royaume ...

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... pour un bazooka!

Ah! Pouvoir déquiller dans une gerbe de feu grandiose et flamboyante les horribles pères noël accrochés aux balcons en cette période de l'année.

Puis je me ferais bien les déco scintillantes aussi (étoiles, traineau avec rennes et autres beurkitudes). Mais elles ne sont pas encore apparues. Tandis que les pères noël, oui, il y en a déjà.

Je sens que ça va être long jusqu'en janvier avec ces tristes trop pires qui vont polluer mon espace visuel pendant quelques semaines.

06/12/2007

Janvier 1987


En ce temps là, il y avait grève des transports en commun. Le matin j'allais au boulot à pieds (trois quart d'heure de marche) ou des collègues de travail venaient me chercher. Le soir, je rentrais à pieds.

Ce jour là, j'ai attendu longtemps dans le vent froid car mes collègues étaient toujours en retard.

Le lendemain ils ne pouvaient pas venir me chercher, j'y suis allée en taxi. Je me sentais patraque. En fait j'avais attrapé mal la veille et j'avais un début de bronchite, limite pneumonie. J'ai fait ma matinée de travail, puis à midi, je suis rentrée chez moi. Je ne me sentais vraiment pas bien.

A peine à la maison, je prends ma température: 38,9°. Et je me couche. C'était une heure de l'aprés-midi. Le ciel était bas, plombé. Je me réveille vers 17 heures. En regardant par la fenètre, je trouve Marseille toute blanche sous 30 cm de neige. 

Ce jour là entre la grève des transports, les marseillais qui ne savent pas conduire sur la neige et la municipalité qui ne sait pas gérer ce genre de crise, Marseille a été complètement paralysée. Les gens mettaient plusieurs heures à rentrer chez eux. Certains ont passé la nuit dans leur voiture. D'autres les abandonnaient au milieu des rues pour renter chez eux à pieds.

Mon mari, qui n'était pas alors mon mari et que je ne connaissais même pas, a mit deux heures à rentrer chez lui. Il était avec un collègue et ils devaient sortir de leur voiture tous les 100 mètres pour pousser un autre véhicule abandonné au milieu de la route.

Le soir, j'ai réussi à faire venir un SOS médecin et une autre collègue de travail m'a apporté les médicaments le lendemain, en métro qui avait repris du service.

J'ai un souvenir étrange de cette journée. C'était comme si j'étais hors du temps.

04/12/2007

Se juger

Ce n’est pas le cas de tout le monde, mais il y a une certaine catégorie de personnes qui ont tendance à se juger eux-mêmes de façon très dure. Ils ne sont jamais contents d’eux et de ce qu’ils ont fait ou font. Ils ne voient pas le chemin qu’ils ont déjà parcouru, mais celui qui leur reste à parcourir et trouvent toujours qu’ils ne vont pas assez vite, assez loin. Ils se fixent des buts à atteindre et se trouvent minables quand ils n’y arrivent pas ou croient ne pas y être arrivés.

Comment pourrait-on les nommer ? Perfectionnistes ? Je ne sais pas. Ca me parait plus complexe que ça encore. Je n’ai pas de mot pour définir ces gens.

Je les connais bien. Je les connais de l’intérieur ces gens là. Je suis comme ça. Et le pire là dedans, c’est que je les reconnais aussi quand j’en vois. Forcément, c’est comme si on me tendait un miroir. Seulement ce que je vois dans le miroir qu’est l’autre personne, c’est aussi tout ce qu’elle a déjà fait et qu’elle, ne voit pas.

Mais je ne suis pas capable de voir le chemin que moi-même j’ai déjà parcouru. Ou plutôt si, je le vois, mais il me parait tellement de peu de valeur par rapport à celui que je voudrais parcourir et que je n’ai pas encore fait et ne ferais peut-être jamais.