26/07/2008
Et le boulot?
Mon site perso est figé depuis des années. Je l'ouvre de temps en temps en me disant qu'il faudrait le rafraîchir et puis ... je le referme.
Je n'ai plus envie. Je ne sais pas si c'est de ne pas avoir continué professionnellement dans cette voie, mais je me sens complètement larguée et en fait, je me dis que je n'ai plus envie du tout de bosser là dedans.
Le graphisme informatique, c'est un loisir/plaisir et en faire un boulot, non, finalement.
D'un autre côté que faire? Et bien, je ne sais pas. Je suis dans une période de grande interrogation. Je sais ce que je ne veux plus faire, mais avec toutes mes compétences, je ne sais plus ce que je veux/peux faire.
J'ai l'impression que tout mon savoir, toute mon expérience professionnelle qui est à la fois variée et très éclectique ne me sert plus à rien. Que tout ça n'est pas utilisable pour du travail.
La seule chose qui peut m'être utile, c'est ma très grande adaptativité et ma créativité qui me permettrait de faire quasi n'importe quel travail et de m'en sortir honnorablement et même peut-être un peu plus.
Je l'ai prouvé en étant tombée dans un milieu que je ne connaissais absolument pas: un laboratoire de microbiologie. Je n'ai eu absolument aucune formation en arrivant, chacun étant beaucoup trop occupé pour m'aider, et non seulement j'ai appris seule la base du boulot que je devais faire, mais, j'ai amélioré certaines procédures et j'ai réorganisé certaines choses qui n'étaient pas très bien organisées.
Mais allez dire ça à un futur employeur? Pourquoi vous ferait-il confiance si vous lui dites: "je ne connais rien au travail que vous proposez, mais je suis capable d'apprendre très vite et d'être compétente en quelques mois"? Personne ne prendra le risque.
Alors, voila, je ne sais que faire de mon savoir, de mes compétences et de mes capacités.
16:43 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (1)
08/07/2008
Epopée monégasque
Une ville étroite, entassée, encaissée, avec des immeubles les uns sur les autres, des rues qui montent, des escaliers, des ascenseurs, des centres commerciaux biscornus. Pas d’espace, pas d’air. Une chaleur étouffante avec un soleil qui tape comme un sourd.
Voila l’impression que m’a faite Monaco lorsque j’y suis allée samedi pour le concert de Tokio Hotel avec ma fille.
Dès notre arrivée au petit jour, j’ai détesté cette ville. Et j’y ais passé quelques heures en grande partie cauchemardesques.
Notre arrivée matinale m’a permis de trouver une place dans le parking du port à quelques mètres du quai où avait lieu le concert. Dans ce parking souterrain une chaleur encore plus étouffante qu’à l’extérieur. 33° au compteur de la voiture, pas un souffle d’air. Et dans les toilettes, c’était pire encore. Pour aller faire mon petit pipi, je dégoulinais tellement que la sueur me coulait dans les yeux, moi qui transpire peu.
Le matin, j’ai essayé de dormir un peu dans la voiture, les 3 heures de sommeil de la nuit, plus la route de nuit m’ayant déjà épuisé. Tassée comme je pouvais sur ma banquette arrière, la ventilation à fond (mais pas la clim, car pour ça il faut faire tourner le moteur), j’ai somnolé difficilement, réussissant quand même à récupérer un peu.
Pendant ce temps, ma fille dès 8 heures du matin souffrait de la chaleur, en plein soleil. J’avais pensé à lui faire emporter une casquette, mais j’aurais dû penser à quelque chose pour lui faire de l’ombre. Lorsque je l’ai rejointe vers 10h, elle m’a supplié de lui trouver une couverture de survie pour se protéger du soleil.
Il m’a fallu presque deux heures pour mener ma mission à bien. Il y a un De***lon à Monaco, mais va le trouver quand tu ne connais pas la ville et que les indications des passants interrogés oscillent entre le vague et l’erroné !
Enfin, je lui ramène son « anti-soleil ». Encore un peu de repos dans la voiture, dans ce sous-sol surchauffé.
L’après-midi, j’ai prévu d’aller à l’Aquarium. Autant me faire plaisir à moi aussi.
Il m’a fallu grimper une rue en pente avec de longs escaliers pour parvenir à l’arrêt de bus qui y mène. J’ai cru que j’allais mourir avant d’arriver en haut. J’ai dû rester assise une bonne demi-heure à l’ombre à cet arrêt de bus pour petit à petit me sentir moins mal. Je me voyais déjà faire un malaise, transportée à l’hôpital et ma fille qui n’en aurait rien su et se demanderait où j’étais.
Puis le bus est arrivé, et je suis allée visiter l’Aquarium. C’était climatisé, ouf ! Par contre, j’ai été assez déçue. Je m’attendais à quelque chose de mieux. J’ai tenté quelques photos que voici. Pas facile car le flash est interdit, ce qui est normal.
Puis, dans la salle de conférence ils passaient un film sur l’Antarctique et là, je pense qu’ils ont voulu nous mettre dans l’ambiance parce que la clim était si forte que j’en avais presque froid.
Redescendue à pieds jusqu’au port. C’était pas si loin et en descente, plutôt agréable. J’en ais profité pour prendre une photo du lieu du concert de haut.
Puis, je suis allée prendre dans la voiture ce qu’il me fallait pour attendre l’heure du concert, c'est-à-dire ma bouteille d’eau et mon pliant en toile que j’ai acheté exprès pour l’occasion et ça a été l’attente interminable. Ma fille était devant avec ses copines. Elle avait une place les plus chères, celles près de la scène. Moi une des moins chères, plus loin.
Avant le groupe, il y a deux autres groupes qui sont passés à partir de 7 heures du soir. Bof !
Puis avec une grosse demi-heure de retard, les voici, les voila. Bah, je connaissais déjà la musique, depuis presque deux ans j’ai eu l’occasion de l’entendre. Pas contre à cause à la fois de l’éloignement et de ma taille plutôt réduire, je ne les ais pas vraiment vu. Un peu sur les écrans géants installés sur les côtés de la scène, mais presque pas « pour de vrai » ou de très loin. A cause des gens qui sans arrêt venaient s’installer devant moi me bouchant la vue, j’ai passé tout le concert à reculer de plus en plus pour y voir quelque chose.
Comme m'a dit ma fille à la fin : « pour toi, c’était comme le DVD live, mais sans l’image ». Oui, c’était un peu ça.
Enfin, j’ai récupéré mon alevin, contente de sa journée malgré la chaleur dont elle a beaucoup souffert. Nous avons fait une méga queue au parking pour payer car il n’y avait qu’une seule caisse. Puis nous avons repris la route pour l’hôtel vers Biot où nous sommes arrivée moulues, après nous être un peu perdues sur ces routes inconnues dans la nuit.
MA journée monégasque, et, à moins d’évènements exceptionnels, elle restera unique.
16:03 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (2)
La dictature de la menthe
Ca ne vous a peut-être pas frappé parce que ça ne vous dérange pas, mais le nombre de produits qui sont à la menthe et pour certains quasi exclusivement, c'est effrayant.
Moi, je n'aime pas la menthe. Et j'ai parfois du mal à trouver quelque chose qui ne soit pas à la menthe. Heureusement, ça fait maintenant pas mal de temps que les chewing-gum et les dentifrices sont passés à d'autres parfums.
Exemple, à un moment, je n'arrivais pas à trouver du fil dentaire, en pharmacie, qui ne soit pas mentholé. Il y a même une pharmacienne un jour qui m'a affirmé: "mais non, celui ci n'est pas mentholé, je vous assure, la couleur verte de la boite, c'est parce que c'est au fluor". Arrivée chez moi, j'ai bien pu constater que le fil dentaire était bel et bien mentholé. Inutile de vous dire que cette pharmacie là ne m'a jamais revu.
Depuis, je ne sais pas si on en trouve en pharmacie, je n'achète plus mon fil dentaire qu'en super marché où j'en ais trouvé non mentholé.
Jusqu'à mon shampooing que j'achète depuis des années et qui jusqu'à présent était à l'eucalyptus et qui est, maintenant, à la menthe.
Je vais créer un comité anti menthe. Une association de détesteurs de menthe. Nous manifesterons, nous protesterons, nous écrirons aux ministres et même au ... Président de la République, à l'Union Européenne, à l'ONU. Et notre combat sera connu de l'Univers entier.
11:24 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (0)