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15/08/2007

Avec la SNCF, c’est possible !

Au mois d’avril ma fille a fait un voyage à Nancy pour aller voir son groupe de rock préféré. Elles étaient trois : elle, une copine et la mère de la copine qui jouait les chaperons.

Elles avaient des billets de train achetés longtemps à l’avance et « non remboursables, non échangeables ». Cependant par prudence nous avions pris une assurance pour être remboursé quand même dans un certains nombre de cas de force majeure qui les aurait empêché de prendre le train ce jour là.

Or, le jour où elles devaient prendre le train à l’aller, il y avait des grèves et ce train là a été supprimé. Désespoir des deux gamines ! Heureusement, elles sont tombées sur une autre maman qui accompagnait aussi sa fille et ayant décidé de faire le trajet en voiture leur a proposé de les emmener.

Au retour la maman a décidé de se faire rembourser les billets. Ce qui parait tout à fait normal vu que c’était entièrement de la faute de la SNCF si elles n’ont pas pu les utiliser. Et bien il lui a fallut 5 mois et nombres de démarches pour y arriver. Elle vient à peine d’avoir gain de cause.

Je trouve ça totalement scandaleux.

En 2004, il nous est arrivé quelque chose de semblable. Nous avions pris des billets sur le site de la SNCF et nous n’avons pas compris que nous prenions des billets « non remboursables, non échangeables ». Puis mon mari est tombé gravement malade et nous n’avons pas pu faire ce voyage. Malgré un courrier accompagné d’un certificat médical, ils ont totalement refusé de nous rembourser au moins une partie. Nous demandions juste un « geste commercial ».
 

10/08/2007

2 kilos 200 grammes ...

... de bêtises pures super concentrées.

Il est vrai que ma maison, qui est en plein réaménagement, offre à un petit chat plein de curiosité des occasions en or de faire des conneries, mais Boulette fait très fort depuis quelques jours.

Elle a moins peur de la chienne, si bien qu'elle vadrouille un peu partout, y compris dans des endroits où elle ne devrait pas. Mais comment lui interdire à part passer sa journée et sa nuit derrière elle? Quand tout sera rangé (dans combien de mois?) elle ne devrait plus avoir l'occasion de faire autant de bêtises, mais pour l'instant, c'est du concentré!

 

05/08/2007

L’art de la chasse

Non, ami(e)s rassurez vous, je ne vais pas parler de vénerie, hallali, meute et chant du cor au fond des boiaaaas.

La chasse dont je vais vous parler c’est celle des cabèches, des chiottes, des ouatères closèdes, des gogues, des WC quoi, la fameuse chasse d’eau.

Ou plus exactement de celle qui sévit dans mes propres cabèches, etc. (voir plus haut). Cet instrument hautement perfectionné, bien que d’un modèle légèrement caduc, demande tout un art pour la tirer correctement.

Contrairement aux chasses actuelles, certes plus sûres, mais ô combien moins poétiques, il ne suffit pas de tirer ou pousser sur le bouzin pour faire disparaître le fruit de son passage plus ou moins long dans le petit coin.

Non, il faut tirer sur le sboub avec délicatesse, le maintenir en l’air le temps que la trombe fasse entièrement son office, puis le repousser délicatement et bien droit dans son logement. Une légère « detravèriance » et c’est la fuite assurée, laquelle mettra en péril le budget familial consacré à l’eau.

De tous mes invités (et autres personnes passant chez moi et souhaitant s’isoler un moment pour satisfaire des besoins dit « naturels »), aucun n’a jamais réussi à maîtriser du premier coup cet art subtil et délicat.
En général ils tirent et relâchent de suite, comme ils en ont l’habitude. « Sprouf » s’exclame ma chasse et elle crache avaricieusement quelques décilitres d’eau qui n’ont d’autre effet que de remplir un peu plus la cuvette. En général la personne insiste avec une deuxième tentative. « Sprouf » proclame derechef l’antique instrument et de relâcher à peine de quoi remplir un verre. Puis la tirette en profite pour se coincer de travers et l’eau s’écoule en mince filet inutile.
La plupart du temps, l’invité n’insiste plus. Soit il laisse les choses en l’état sans en parler. Soit, il vient me voir en me disant : « ya ta chasse d’eau qui marche pas ».

« Meuh non, m’esclameus-je alors, tu ne sais pas y faire, c’est tout ! »

Sur ce, je me propulse vers le lieu, suivie ou non de l’invité (selon s’il (elle) est curieux(se) ou pas) et je fais une démonstration du véritable art de la chasse.