22/09/2008
Saint Loup
Note corrigée pour plus de précision et d'exactitude grâce à M. Lanet. Les corrections sont en marron.
Ce week-end, c'était les journées du patrimoine. J'ai visité deux lieux dans Marseille. Samedi les archives municipales qui se situent depuis quelques années dans d'anciens locaux industriels et mon quartier, Saint Loup, le dimanche.
Je ne vous raconterais pas tout ce que notre guide (nos guides, ils étaient au moins deux, plus certains visiteurs qui apportaient parfois leur petite pierre) nous a dit sur le passé de ce quartier parce que je n'ai pas tout retenu. J'ai retenu surtout que nous allions visiter ce qui n'existait plus car des vestiges du passé, il en reste peu.
Les phrases commençaient pour la plupart par: "là, il y avait ...".
Je vais vous faire surtout profiter de quelques photos que j'ai pris.
Ce quartier étant situé sur les bords de l'Huveaune, un des fleuves qui traversent Marseille et peut-être le seul encore visible (le Jarret est recouvert par une rocade et le fleuve finissant au Vieux Port, le Lacydon n'est plus visible non plus), beaucoup de propriétés étaient sur les deux bords du fleuve. Voici donc un pont privé qui faisait le lien entre les deux parties d'une de ces propriétés, la Blancherie - c'est une autre propriété: Château Saint-Loup ou les Maronniers à qui appartenait ce pont - . En cliquant sur les photos vous les afficherez en grand dans une autre fenêtre.
17:16 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (7)
12/09/2008
TH48
Il écrivait sur le forum de Micro-Hebdo. Il mettait son savoir au service de tout le monde.
Depuis des années il se battait contre la maladie, LA maladie, cette saloperie qui a aussi emporté mon mari.
Il nous faisait participer à sa vie. Avec une gaieté et un optimisme qui nous revigorait. Après avoir passé plus deux mois d'abord isolé pour cause de greffe de moëlle osseuse, puis dans la maison de repos, il allait sortir aujourd'hui pour rentrer enfin chez lui.
Un sujet sur le forum avait été ouvert pour lui. Nous suivions le déroulement de sa vie là bas, ses hauts et ses bas. De nombreuses personnes du forum lui envoyaient des cartes. Je l'ai fait aussi, trois fois.
Aujourd'hui, il devait regagner sa maison, sortir enfin de ces lieux où l'on vous "soigne", mais où on est quand même pas chez soi.
Et puis un message est tombé, terrible dans sa simplicité. Et tout a ressurgit, la peine, la colère, comme il y a (presque) deux ans.
Le plus terrible, c'est que je le savais, je le sentais. Déjà quand il nous a dit qu'il faisait une rechute, puis depuis quelque jours, je redoutais un message dans ce genre.
Je l'ai vu, je l'ai vécu cette situation. On me l'a dit, après la mort de mon mari seulement (parce qu'avant "ils" vous mentent) qu'une récidive ne laisse que peu, très peu de chance au malade.
21:54 | Lien permanent | Commentaires (2)
07/09/2008
Résist'note
Voici une semaine que je mache et remache une note que je voudrais bien faire sur ce blog. Et comme un chewing gum lorsqu'on le mache trop longtemps, plus ça va, moins elle a de goût.
Pourtant, cette note là, je l'aurais voulu étincelante, peut-être drôle, sûrement émouvante, en tout cas spéciale. Elle me résiste. Elle se refuse. Elle se dérobe comme une jument rétive. Je n'arrive pas à l'apprivoiser.
Elle aurait dû avoir pour sujet une rencontre, non, deux rencontres en fait. Deux rencontres en un week-end.
Je sais que ces rencontres n'ont rien d'original. D'autres les ont vécu avant moi et ont su en parler avec verve. Pourquoi en suis-je incapable?
Je voudrais bien pourtant parce que c'est une expérience que j'aimerai bien partager avec les quelques lecteurs(trices) de ce blog comme tous les moments forts de ma vie.
Pendant ce week-end là, j'ai rencontré deux personnes que je ne connaissais jusqu'à présent que "virtuellement". Par leurs écrits, par ces quelques signes qui s'affichent sur les écrans après avoir glissé le long des fils ou des ondes en parcourant à très grande vitesse les distances qui nous séparent et que nous ne pouvons franchir, nous, qu'au prix de longues heures dans des véhicules plus ou moins confortables.
Cet été, je suis allée me "ressourcer" (ô la honte que ce lieu commun, mais il est tellement vrai dans mon cas) dans le pays de mes ancêtres maternels. Ce pays, nous n'y avons plus d'attache immobilière, après la vente de la maison familiale en 2000, maison qui était dans la famille depuis 5 générations. Par contre, nous y gardons d'autres attaches, toute une partie de la famille qui y habite toujours, des connaissances dans tous les villages du coin.
Ce faisant, je me suis rapprochée de Marie-Honorine. J'ai donc projeté d'aller la voir le week-end se trouvant au milieu de mon séjour. Marie-Honorine n'est pas une personne que je connais "par Internet" comme tout le monde. D'abord ça fait "un bail" qu'on se connait. Depuis 2001, ce qui fait, si je sais bien calculer (je suis plus que nulle en math, mais j'arrive quand même à faire une soustraction simple), 7 ans. Durant ces 7 années nous avons eu l'occasion de nouer des liens assez forts. Nous avons vécu l'une et l'autre pas mal de choses dures et douces pendant ces 7 ans et nous les avons partagé comme on peut partager avec quelqu'un d'important pour soi.
Et pourtant, nous ne nous étions jamais rencontrées "pour de vrai". Il était temps que ça arrive. C'est donc cette rencontre que je voudrais tant vous raconter et que je n'arrive pas à mettre en mots qui traduisent ce qu'elle a été pour moi.
12:49 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (5)