20/10/2008
De la difficulté de se faire trousser
Je n’aurais jamais cru qu’en dehors des périodes de rentrée où on trouve de la papeterie et des articles dit « scolaires » dans tous les grands magasins, il soit si difficile d’acheter une trousse dans mon quartier.
J’ai écumé l’hyper du coin, rien, même plus un sac, ni un cartable en rayon, encore moins de trousse bien sûr. Au supermarché un peu plus proche, pas mieux. En allant aider ma mère à faire ses courses, j’ai jeté également un œil au rayon papeterie de son super. Mais, à mon âge les trousses Barbie ou Spiderman, non merci.
En désespoir de causes, j’ai fini par regarder sur Internet, mais rien ne me plaisait et puis c’était super cher. Je serais incapable de vous citer les marques, mais qu’est ce que c’était moche !
J’avais fini par me résigner à attendre presque un an ou une occasion d’aller dans un magasin spécialisé (je ne me voyais pas y aller « exprès ») pour trouver une simple trousse.
Finalement aujourd’hui en retournant au supermarché, je jette à nouveau un coup d’œil au rayon papeterie et là, miracle : des trousses potables et même plutôt jolies. Le personnage, nommé Pucca, est connu, mais je m’en serais passé en fait. Il ne me gène pas cependant. L’autre côté est du même rouge uni.
Et j’ai enfin une trousse pour mettre tous les petits machins qui traînent dans mon sac et que je n’arrive pas à retrouver parce que le sac est profond et qu’il me faut fouiller une heure pour en choper un, enfin celui qu’il me faut, parce que j’attrape toujours plein de choses, mais jamais celle dont j’ai besoin.
Ma vie est passionnante !
21:28 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (2)
12/10/2008
C'était hier
Deux années tout juste que mon compagnon m'a quitté. Je n'ai pas voulu faire une note dessus hier, aussi j'ai fait cette note gaie/poétique sur le jardin, mais bien entendu je n'ai cessé d'y penser.
En fait cette pensée me perturbe depuis une dizaine de jour. Je dors encore plus mal que d'habitude et je n'arrivais plus à récupérer dans la journée, contrairement aux jours précédents où de temps en temps, je me rattrapais un peu avec une sieste.
Et ce matin, la date étant passée, j'ai enfin réussi à dormir jusqu'à presque 10 heures et à récupérer un peu de sommeil.
Il me manque toujours. Il me manque parfois avec une intensité à peine soutenable. Je n'en ais pas eu assez de notre amour. Je n'en avais pas fait le tour et exploré toutes les possibilités. D'où cette sensation d'inachevé. Et ça ne sera jamais achevé.
21:56 Publié dans Je me souviens | Lien permanent | Commentaires (6)
11/10/2008
Le jardin
Il ne sent pas le bassin parisien, ce jardin là, mais il est à coup sûr extraordinaire.
Près de la maison, c'est une jungle, impression accentuée encore par le bananier qui étend ses feuilles jusqu'au ciel. C'est à ce bananier d'ailleurs que j'ai reconnu la maison. Une maison avec un bananier dans son jardin, il ne doit pas y en avoir dix dans cette petite vile du sud-ouest. Il ne peut y en avoir qu'une. Et cet arbre exotique a sûrement été planté là par l'enfant du pays, L'ENFANT DU PAYS, j'ai nommé: le Général.
Si on avance sur le sentier, après avoir passé le pigeonnier et les deux kiwis (tiens encore des plantes exotiques), on abouti à un espace plus libre, un ancien verger qui court jusqu'à la clôture et dans lequel croissent et fruitent depuis des années probablement, en toute liberté, pommiers, pêchers, pruniers et figuiers.
Dans le jardin qui jouxte, chez la voisine, des tomates "coeur de boeuf" font éclater leur rouge vif, mais dans le jardin extraordinaire, c'est le vert qui domine. Le vert et le roux des briques et des tuiles.
Si on explore un peu plus, on trouve un ruisseau caché qui coule sous les herbes et des plantes aquatiques. On voit aussi le pigeonnier, abandonné, mais sur lequel on peut imaginer des histoires fantastiques de brigands qui se cachent ou de fantômes qui hantent.
Deux appentis jouent à l’inventaire à la Prévert, on se surprend même à y chercher le raton laveur.
Un jardin comme ça, on se dit qu'il doit être fait pour les enfants, pour servir de cadre à leurs îles au trésor, à leur cabanes, à leur poursuites du far-west, à leur premiers baisers volés sur le coin d'une bouche et à leurs frayeurs aussi. A leur imaginations débordantes qui peuplent ces quelques mètres carrés de sorcières et de pirates, d'Hommes en Noir et de Dames Blanches, de chevaliers et de guerrières et aussi d'animaux furtifs et effrayants.
Il est fait aussi pour les faux adultes, qui sont de vrais enfants dans une peau trop grande pour eux et qui trouvent dans ce jardin des champignons extraterrestres et des Arthur aux pieds violets.
11:12 Publié dans Imaginaire | Lien permanent | Commentaires (5)
01/10/2008
J'ai la mémoire qui flanche ...
Pour mettre un meuble à la cave, je l'ai débarrassé des papiers qui étaient dedans. Il y avait toutes sortes de choses, y compris des photos, dont je ne me souvenais plus qu'elles étaient là, des cartes postales, divers autres papiers et des carnets. Parmi ces carnets une sorte de carnet de brouillon en papier de mauvaise qualité sur lequel j'avais écris une sorte de journal entre 1989 et 1992, surtout des rêves, mais aussi quelques réflexions sur ma vie d'alors.
J'y parle de personnes qui, semble-t-il, avaient une certaines importance pour moi à l'époque, puisque pour un certain nombre d'entre elles je parle d'amitié. Et un nom, un nom masculin, à propos duquel je parle d'amour.
Vous me croirez si vous voulez, mais ces noms, ce nom en particulier, je n'en garde absolument aucun souvenir. C'est tout juste si le nom masculin m'est familier. A peine en fait. Je ne sais rien d'autre de lui. Son souvenir semble être passé totalement à la trappe. Je ne sais ni qui c'est, ni où je l'ai rencontré et n'ai aucun souvenir de son physique. Rien, nada, le trou total.
C'était juste avant que je rencontre mon mari et ce que j'ai vécu avec lui a été, dès le début et jusqu'à la fin, si fort que ça semble avoir englouti tout ce qui précédait.
09:55 Publié dans Je me souviens | Lien permanent | Commentaires (3)