Métiers de rêve

Avec un titre pareil qu'imaginez vous? Stars, acteurs(trice) connu(e)s, coureur automobile ou autres métiers plein de paillettes, de nuits folles et de champagne?

Moi non. Mes métiers de rêve ce sont des métiers soit qui font appel à l'imagination: écrivain, illustrateur(trice), peintre, (musicien pas trop parce que je ne suis pas douée pour ça), soit au contact avec les livres, les papiers: bibliothécaire, archiviste, historien et autres, soit enfin les métiers de recherche, mais en histoire de la vie et de notre Terre: archéologue, préhistorien, etc.

En fait cette note m'a été inspirée par une bloggeuse, sel, dont le blog est en lien sur celui ci (Fleur de sel). Son métier, c'est archiviste et je me disais que j'imaginais ce métier certainement de façon beaucoup plus romantique que la réalité.

Quand je pense "un archiviste", je vois un vieil homme à barbe blanche, qui parcours les allées sombres de grandes pièces hautes de plafond, entre des rangées d'étagères remplies de livres vénérables et de papiers jaunis, prêts à tomber en poussière. Les lampes au bout de longues chaînes éclairent à peine les travées. Il s'arrête devant une étagère et d'un geste sûr en sort LE document qu'on vient de lui demander et dont il connaît l'emplacement par coeur, comme il connaît l'emplacement de tous les autres documents qui encombrent les innombrables étagères.

Je m'imagine aussi en moine copiste enlumineur du moyen-âge dans un couvent, recopiant des livres tout en y rajoutant sa touche de fantaisie dans les lettrines. Un rêve: le livre et le dessin dans le même métier. Et ça toute la journée. AAAAAHH! (cri d'extase).

Complainte de la mère poule

J'aurai pas dû faire "mère de famille". Je ne suis pas faite pour ça. Trop inquiète, trop soucieuse, trop "mère poule" justement.

Cot, cot, cot! Où est mon petit? Pas sous mon aile? Il est où alors?  Cot, cot, cot! Je le cherche, je m'inquiète, je l'appelle.

En fait, je sais où il est. Il est loin, il est sans moi. Avec d'autres sans doute. D'autres aussi fiables que moi, mais sans moi. Alors comme il n'est pas là, sous mes yeux, mon poussin, je ne dors pas, je suis inquiète et je tape sur mon ordi à 2 heures du matin au lieu de roupiller du sommeil du juste dans mon pucier.

Mon poussin devait partir en train pour aller à son concert tant attendu depuis des mois.

La mère poule les a amené à la gare, elle, sa copine poussinette et la mère de celle ci. Mais arrivée chez elle, elle a reçu un coup de téléphone du poussin en pleur: "le train a été annulé à cause de la grève".

Finalement quelques minutes après, les trois voyageuses avaient trouvé une autre maman qui accompagnait aussi sa fille au concert et qui, décidant d'y aller en voiture leur proposait de profiter du voyage.

Si bien que mon poussin est quelque part entre Marseille et Nancy sur l'autoroute. Et on voudrait que je ne sois pas inquiète? Que je m'endorme dans mon lit douillet sans une pensée soucieuse? Impossible pour la "cot, cot, cot!" de service.

Le plus dur pour les mères poules c'est quand leur poussin se sent pousser des ailes et qu'il veut quitter celles protectrices de maman pour courir le monde et vivre sa vie.

Cot, cot, cot où es-tu mon poussin? Mon tout petit poussin jaune et duveteux que je n'ai pas voulu voir se transformer en petite poule noire ou rousse ou blanche, mais grande et qui n'a presque plus besoin de moi.

Dur dur la vie d'une groupie

Quand j'étais ado, il m'est arrivé de m'enflammer aussi pour des idoles. Encore que les miennes d'idoles étaient un peu spéciales.

Cependant, je n'ai jamais (et mes soeurs non plus) été une groupie, une vraie fanatique capable de tout pour son idole.

Je le vis cependant par procuration à travers ma fille qui est une fan, mais une vraie de vraie du groupe Tokio Hotel. Tout y passe: les magazines, tous les disques qui sortent bien sûr, les posters sur les murs et les kilomètres qu'on fait pour aller les voir en concert.

Ce soir, elle prend le train avec une copine aussi fan qu'elle et la mère de cette copine pour aller jusqu'à ... Nancy (de Marseille, hein!) assister au concert de ce groupe.

Elles vont passer la nuit dans le train, arriver demain matin à l'aube. Juste le temps de passer à l'hôtel déposer leur sac et elles vont directement à la salle de concert pour être devant la porte parmi les premières. Elles vont donc attendre toute la journée, dans un endroit désert, avec rien autour (juste des parking) pour être à peu près sûres d'être dans la fosse devant pour voir leurs idoles le plus près possible.

Après le concert elles veulent essayer d'avoir un autographe, puis retour en ville pour regagner l'hôtel, dormir une nuit et repartir le lendemain matin très tôt pour rentrer à Marseille. 

Je n'aurai jamais fait une chose pareille. 

Arvie et Mamie Nova

Nous consommons de l'eau pétillante Arvie depuis fort longtemps. Je trouve que c'est la plus agréable à boire: pas trop salée ni trop pétillante, juste ce qu'il faut. Comme pour tous les produits alimentaire, son emballage a évolué, en forme et même il y a peu de temps en couleur.
Lorsque la bouteille a changé de forme, la nouvelle bouteille, plus large en haut que l'ancienne était de ce fait beaucoup moins stable. Nous mettons ces bouteilles à rafraichir dans la porte de notre frigo, en bas. Hors les nouvelles bouteilles ont tendance à basculer lorsqu'on ouvre la porte du fait de leur manque de stabilité. Un jour, j'ai cherché sur Internet le site de cette marque d'eau et j'ai écris en leur signalant ce problème.

J'ai été extrémement surprise de recevoir une réponse me demandant si je voulais bien donner mon numéro de téléphone et si je voulais bien parler à un responsable marketing. J'ai accepté et le jour dit, le responsable m'a appelé et nous avons discuté au moins une demi heure. Il m'a dit qu'ils tiendraient compte de mes remarques s'ils devaient revoir la forme de la bouteille. Puis, il m'a demandé mon adresse afin de m'envoyer des bons de réduction. Ce qu'ils ont fait.

 

Il n'y a pas longtemps, j'ai regardé aussi sur Internet le site des yaourt Mamie Nova pour voir les variétés qui existent. Dans mon magasin habituel, ils avaient à un moment des Mamie Nova au melon qui sont un pur délice. J'ai découvert sur ce site qu'ils existaient toujours (mais mon magasin ne les a plus) et aussi d'autres variétés que je ne connaissais pas. Là aussi j'ai écris pour demander la liste des magasins qui faisaient les spécialités que je ne trouvais pas.

A nouveau ils ont répondus en me donnant une liste et en rajoutant des bons d'achat.

 

Bref, si vous avez queque chose à dire sur une marque n'hésitez pas. Même si vos remarques ne sont suivies d'aucun effet, vous aurez au moins les bons d'achat.

Boulette

Voici les trois chatons. A priori Boulette sera celle sur la deuxième photo, celle qui a les taches gris blanc roux.

Ouah! Ouah!

Ouah! Ouah!
envoyé par Umanimo

Journées types

 

Journée type de ma chienne quand je travaille et que ma fille est au collège


Lorsque je me lève à 6 heures pour aller travailler, la plupart du temps elle n'est plus sur mon lit. Elle est allée sur son canapé au milieu de la nuit.

Elle ouvre un œil quand je passe pour aller allumer mon ordinateur et prendre mon petit déjeuner, une fois habillée. Mais elle ne bouge pas. Ce n'est pas moi qui la sors le matin et elle le sait.

Puis ma fille se lève à son tour, se prépare. A ce moment là, je m'en vais au boulot. Lorsque je suis partie, ma fille la sort, juste le tour de l'immeuble, histoire de faire son pipi.

Journée de travail et de collège, donc elle est seule de 7 heures 30 le matin à 16 heures l'après-midi. Elle pleure, mais je ne sais pas quand (toute la journée, seulement de temps en temps?), vu que je ne suis pas là. Je le sais juste par une voisine qui me l'a dit plusieurs fois.

Lorsque mes voisins de palier sont chez eux, ils la sortent en milieu de journée et la gardent un peu chez eux quand elle le veut bien.

A 16 heures je rentre. Elle me fait des fêtes, elle couine, elle hurle, elle est super contente. Je regarde si la laisse a été touchée. S'ils l'ont sortie, mes voisins entortillent la laisse de façon à ce que je le vois. Si elle n'a pas été sortie, je la sors. Petit tour un peu plus long que le matin.
Je la fais jouer: je lui lance des pignes. Elle court les chercher et les ronge.

Puis c'est tranquille jusqu'au soir, un peu sur le balcon au soleil à aboyer contre tout ce qui passe, un peu sur le canapé à roupiller, un peu à mes pieds à se faire caresser ou réclamer un petit bout de brioche ou de ce que je mange à ce moment là pour mon goûter.

A 18 heures, c'est le repas, servi la plupart du temps par la petite maîtresse. Croquettes diététiques, un bâton à mâcher pour les dents, des légumes (carottes, haricots verts ou petits pois) ou des pâtes ou du riz. Elle préfère les pâtes et le riz comme on s'en doute.

A 20 heures, c'est la dernière sortie par la petite maîtresse aussi. Assez courte celle là aussi, comme le matin.

Elle se recouche sur le canapé et me surveille. Quand je commence à aller et venir pour aller me coucher, elle est derrière moi tout le temps. Elle attend que je me mette au lit. Quelquefois, je vais dans la chambre, elle me suit le regard tendu vers moi ("c'est-y maintenant ou non ?"). Mais j'ai oublié quelque chose à la salle à manger, elle repart avec moi, puis je reviens dans la chambre. Je l'ai derrière avec ses petites pattes qui font "tic, tic, tic" sur les carreaux pendant tout le temps où je me prépare à aller me coucher.

Enfin, je me couche. Elle grimpe sur le lit et s'installe à SA place: au pied du lit à droite. Je suis côté gauche. Et, là, même si je me lève à nouveau pour faire quelque chose, elle ne bouge plus. Jusqu'au milieu de la nuit à peu près, où elle retourne se coucher sur le canapé (j'ai mis une protection et une couverture à cet endroit là).

Quelquefois elle se couche plus près de moi sur le lit pour que je la caresse. Puis quand elle en a assez, elle va à sa place.


Ce qui change quand je ne travaille pas

Elle ne pleure pas puisque je suis là. Elle peut aller sur le balcon dès le matin. Elle vient me réclamer de lui ouvrir en couinant à côté de moi. S'il ne fait pas beau, quand j'ouvre la porte du balcon, elle me regarde d'un air de dire: "et le soleil, il est où?" Et elle recule. Pas de soleil, elle ne veut pas sortir.

Je la sors moi à midi. La promenade peut même être encore plus longue que quand je travaille (je suis moins fatiguée).

Sinon, le reste se passe à peu près de la même façon.


Les samedi/dimanche

La sortie du matin est plus tardive: vers 9 heures au lieu de 7 heures.
Le samedi on va chercher la petite maîtresse au cheval. Elle sait quand je commence à me préparer à ce moment là que je vais l'emmener.
Le dimanche on va parfois voir la grand-mère. Là aussi, elle sait qu'on l'emmène et elle est toute contente quand on se prépare. Si d'aventure (ça arrive rarement, mais ça arrive), on ne peut l'emmener, elle est toute malheureuse. Elle repart vers son coussin, en ayant l'air de dire "qu'ais-je fais pour mériter ça ?".