30/05/2007
Drague au rayon tomates
Pfff, ça m'apprendra à lier conversation en choisissant mes tomates.
Donc tout à l'heure, dans mon super préféré (enfin, celui qui est à côté de chez moi, c'est la seule raison pour laquelle je le préfère) , je choisissais amoureusement mes tomates noires, bien fermes, salivant d'avance de les déguster à la croque au sel, quand ... un monsieur d'un certain âge (à vu d'oeil plus de 70 ans), me demande un renseignement sur les tomates (j'ai une tête à renseignement, il y a toujours quelqu'un qui m'en demande). Je lui réponds et il commence à me parler en me disant que maintenant ils ne sont plus que deux (sous entendu les enfants sont partis de la maison), donc ils ont besoin de faire moins de course.
J'enchaine en lui disant qu'au moins ils sont deux et qu'il doit avoir conscience que c'est une chance.
-Pourquoi, vous n'êtes pas mariée?
-Oui, j'étais mariée, mais je suis veuve
-Quel âge avez vous?
-51 ans
-J'ai quelqu'un pour vous, mon beau-frère. Vous n'allez pas rester seule!
-Non merci, c'est gentil, mais je ne veux pas.
-Je vous assure il est très bien, il ne faut pas rester seule.
-Non, non, je vous assure, je n'en ais pas envie, je préfère rester seule
Bref, il insiste, malgré mes dénégations gentilles, mais fermes. Finalement il dit, "bon bon, vous ne voulez pas"
Je quitte le rayon tomates, pensant qu'il avait renoncé et vais chercher mes oignons frais. Je me retourne et le trouve à nouveau devant moi:
-Vous êtes sûre que vous ne voulez pas? C'est pour mon beau-frère. Il est très gentil. Je vous donne mon adresse.
-Merci, monsieur, mais non, n'insistez pas.
Il a fini par me lâcher. J'étais morte de rire!
20:15 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (10)
26/05/2007
Peau de pêche sur peau d'orange
Vu ma corpulence, je ne suis pas exempte de peau d'orange, au contraire. Le problème c'est que cette peau d'orange est recouverte d'une peau de pêche. J'ai la peau extrêmement fragile et tout me blesse.
Exemple ce qui s'est passé hier. J'ai fait une échographie pelvienne (pour vérifier que tout va bien là-dedans) . Le médecin échographe, en raison de "l'épaisseur de ma paroie abdominale" (en clair: vous avez un gros bide madame) devait appuyer assez fort son instrument sur mon ventre.
Déjà sur le moment ça fait pas du bien. Et hier soir, je me suis aperçue qu'elle m'avait carrément arraché l'épiderme à cet endroit là. J'ai une belle plaque rouge et douloureuse.
En même temps, j'ai fait une mammographie (la totale, j'ai passé deux heures dans la salle de radiographie) et là c'est en haut du ventre que j'ai morflé. Comme il faut bien se plaquer contre lui, leur appareil pour prendre les clichés des seins s'est enfoncé dans mon ventre et j'ai une croute qui s'est formée sur le trou que ça m'a fait.
Vive les peaux douces, fines et fragiles!
13:58 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (3)
22/05/2007
Vos gueules les mouettes!
20:54 Publié dans De tout et de rien | Lien permanent | Commentaires (5)
20/05/2007
Ma fille
Petite note nostalgie. Ce texte a été écrit en 2003. Je ne connaissais pas alors les blogs, mais j'avais fait une partie "humeurs" sur mon site. Je le recopie tel que. Ma fille a évoluée depuis, elle va avoir 14 ans, c'est donc normal, mais le fond du caractère reste le même. Heureusement, elle est un peu plus armée pour se défendre, même si parfois, je dois lui faire comprendre qu'elle ne doit pas être la seule à faire des concessions avec ses amies.
L'événement le plus important de ma vie a été la naissance de ma fille.
J'ai mis longtemps à souhaiter avoir un enfant. Adolescente et même plus tard, je clamais que je ne voulais pas d'enfant. C'était sans doute une révolte contre la seule issue qu'avait alors une fille: se marier et avoir des enfants.
Ce destin me faisait horreur. Non pas pour le côté enfant (encore que je n'en avais pas conscience à l'époque : j'englobais les enfants dans mon horreur du mariage), mais pour le côté obligatoire de ce destin et restrictif aussi.
Moi, je voulais être cosmonaute, peintre, avoir un destin de garçon, quoi ! Je n'ai jamais rêvé, enfant, de grand mariage en blanc, de chevalier m'enlevant sur son blanc destrier, bref de ce dont rêvent les petites filles.
Je n'aimais pas les poupées non plus. Mais j'étais une fille, donc on m'offrait des poupées. Je voulais des jouets créatifs : une mini imprimerie, des jeux de construction. Non, fille donc poupées !
Je n'arrivais pas à me penser comme fille dans ma tête. Dans tous mes rêves j'étais un garçon. Ce n'est que plus tard que progressivement, j'ai commencé à me penser comme fille et à en être fière. Et que les psychanalystes à la petite semaine ne me parlent pas d'envie de pénis. Ce n'était pas le pénis des garçons qui me faisait envie, c'était leur possibilité de destin plus enrichissant que celui des filles.
Puis mai 68 est passé par là. Les choses bougeaient, changeaient. J'ai fait les Beaux-Arts. Pas pour trouver l'homme de ma vie, comme c'était le cas de pas mal de filles qui traînaient là bas (du moins c'était ainsi que les professeurs les voyaient : ils ne croyaient pas sérieusement à leur vocation). Comme j'étais plutôt mal fagotée (je ne suis pas coquette et ne le serais jamais), on m'a prise un peu plus au sérieux. C'est triste à dire, mais c'est ainsi.
En sortant de ces études, j'ai trouvé du travail tout de suite. La vie à filée et j'étais toujours célibataire. Je ne faisais pas beaucoup d'effort pour ne plus l'être. Je ne voyais ma vie amoureuse que comme un bout de chemin avec un homme sans engagement sérieux. Jusqu'au suivant.
Comme j'étais mal dans ma peau, j'ai fait une analyse qui a duré 7 ans. Ca allait mieux. Je me sentais plus à l'aise avec les hommes.
Et j'ai rencontré mon futur mari. J'ai d'abord vu mes relations avec lui comme avec les autres : chacun chez soi et on se voit quand on veut. Au bout de deux jours, il m'a parlé enfant. J'ai poussé les hauts cris : " ô là ! doucement ! pas si vite ! ". Mais habiter aux deux bouts de la ville, quand on a envie de se voir tous les jours, ça commençait à devenir dur. Aussi, deux mois après notre rencontre, nous habitions ensemble. Et moi qui criais " ô là ! ", au bout de cinq mois, j'étais enceinte.
La grossesse, c'est un moment extraordinaire. La mienne ne s'est pas passée sans heurt. J'avais 37 ans, mais j'étais en forme. Je n'ai pas une seconde eu l'inquiétude qu'éprouvent paraît-il toutes les mères : mon enfant sera-t-il normal ? Pourtant j'avais autour de moi quelques oiseaux de mauvaise augure (certaines " amies " ou qui prétendent l'être) qui ne cessaient de me répéter qu'à mon age, il y avait des risques.
Par contre j'ai dû garder le lit presque 7 mois sur les 9. Le moral restait bon et les sensations de la grossesse me comblait. Moi qui ais facilement des problèmes de circulation du sang et de mal de dos, je n'ai éprouvé aucun de ces désagréments des femmes enceintes : jambes qui gonflent et lombaires douloureuses. Pourtant j'ai terminé les derniers mois en plein été puisque ma fille est née à la fin du mois de juillet.
Ah ! L'accouchement ! Comme nous avons de la chance à notre époque et dans notre pays de bénéficier de la péridurale ! Avant que l'anesthésiste arrive avec sa piqûre miracle, j'ai tellement souffert que je ne supportais même pas qu'on me touche. Après, c'était le paradis ! Et j'ai pu profiter pleinement de la naissance de ma fille.
Lorsque la sage femme l'a posé sur mon ventre, j'ai ris de joie et j'ai dis : "elle est merveilleuse". Et c'est vrai qu'elle l'était. Ni rouge, ni ridée, petite et dodue.
La suite a été à la hauteur du début. Depuis bébé, elle nous fait rire et nous rend fière d'elle. Elle a marché à 10 mois, parlait couramment à deux ans, était propre au même age. Elle étonnait tout le monde par ses connaissances, son langage élaboré, la justesse de ses réflexions.
Actuellement sans gros efforts, c'est une bonne élève. Meilleure que ce que j'étais à son age ! Elle est douée pour le dessin, pour le piano.
Et gentille. Beaucoup de filles sont un peu chipies, surtout à cet age (10 ans). Elle non. C'est pas le genre à se moquer d'autrui, à relever les défauts pour faire mal. Par contre elle est sensible et facilement blessée par les réflexions des autres enfants. J'essaye de lui donner des forces pour affronter ça, mais c'est difficile.
10:33 Publié dans Je me souviens | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2007
Nostalgie télévisée
C'est plutôt pour l'avoir sous la main et le retrouver facilement, voici l'adresse d'un site où on peut entendre les génériques de la plupart des séries, dessins animés et autres émissions télévisées de nos enfances et jeunesses.
Si en plus ça peut vous être utile aussi.
19:04 Publié dans Je me souviens | Lien permanent | Commentaires (1)
13/05/2007
Poursuivie
Bon, c'est vrai, à Marseille, c'est pas facile d'y échapper. Mais pourquoi faut-il qu'il y ait toujours des fans de foot parmi mon voisinage?
Quand j'étais gamine chez mes parents (donc ça date de plus de 30 ans, voire même plus de 40), c'était mes voisins du dessus. Dès qu'ils ont eu la télévision, à chaque retransmission de match, c'était les hurlements et tapage de pieds par terre à chaque but.
Actuellement ce sont mes voisins du dessous. J'ai pas les chocs des pieds, mais j'ai les hurlements. C'est bien simple: je sais quand il y a un match de l'OM et je sais tous les buts de l'OM qui sont marqués. Sans avoir regardé, hier soir, je sais qu'ils ont marqués deux buts et aussi, vu le calme après, qu'ils n'ont pas gagnés.
16:50 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (5)
11/05/2007
Tribulations gynécologiques
Par contre, je n'ai pas encore trouvé "la" gynécologue qui me convient. Revenons en arrière.
La toute première était un grand cheval autoritaire et plutôt vénale. Je l'ai quitté le jour où, deux semaines après ma visite de l'année, j'ai eu besoin d'une ordonnance en urgence et qu'elle m'a fait remarquer qu'elle ne me faisait pas payer la consultation pour me la donner (quelle consultation, elle m'avait reçu entre deux visites une minute debout dans son bureau).
La deuxième était plutôt sympa, je l'ai gardé quelques années. Puis j'ai déménagé et ça me faisait trop loin de chez moi. J'ai abandonné le jour où je suis rentrée chez moi à plus de 8 heures du soir en ayant rendez-vous avec elle à 5 heures de l'après-midi: entre l'attente chez elle et les galères en bus après pour rentrer, ça a été trop.
La troisième m'avait été recommandée par une maman fréquentée à l'école de ma fille. Je ne me suis pas sentie spécialement à l'aise et j'ai entendu ensuite des histoires sur elle qui m'ont fait froid dans le dos (elle n'avait pas vu le début de cancer de l'utérus sur l'echographie d'une de ses patiente qui a failli en mourir). Je l'ai vu une fois et n'y suis pas retournée.
La quatrième, dans le quartier, m'avait donné une crème contre les mycoses. Je n'ai pas supporté cette crème, elle m'irritait, j'ai changé de moi-même et ais utilisé une autre crème dont j'avais l'habitude et qui marche très bien sur moi. A la consultation suivante, je lui ais dit que je n'avais pas supporté sa crème. A la fin de la consult, elle me dit: "et si vous avez encore de mycoses, il doit vous rester de la crème que je vous ais marqué". Heu, je viens de vous dire que je ne l'avais pas supporté, vous vous rappelez c'était il y a trente secondes exactement. Je n'y suis pas retourné non plus.
Celle que je vais voir tout à l'heure est recommandée par ma sœur. Elle est loin de chez moi, mais si elle est bien, je l'adopte. J'ai bientôt fait tout Marseille pour trouver une gynécologue qui me convienne.
09:10 Publié dans Moi, ma vie, mais pas mon oeuvre | Lien permanent | Commentaires (14)