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30/04/2008

Hello ya quelqu'un?

Ô honte! Ô rage! Ô désespoir! Un blog abandonné! Pas de note depuis plus d'un mois! J'en exclame à tout va! J'en rougi et m'en cache sous mon bureau!

Ah, Travian, ton univers impitoyaaaaable, est pire que le pire des trous noirs. On y entre et n'en sort plus. Plus rien n'y vit et la lumière est absorbée. Tout s'éteint, c'est la fin!

A dans un mois.

20/02/2008

Chiffon rouge

Petite histoire travianesque.

J'explique d'abord un peu pour ceux qui ne savent pas ce que c'est. Travian, c’est un jeu en ligne. Ce qu’on appelle les jeux multi-joueurs. Ce sont des « mondes » où l’on peut créer et faire prospérer un village. Il y a trois peuples disponibles, chacun avec ses caractéristiques. Le peuple gaulois, à priori plus pacifique et commerçant, le peuple germain plus agressif et le peuple romain, je dirais un peu entre les deux.

Chaque village est en interaction avec les autres villages qui l’entourent (commerce, pillage, entraide). Comme dans la vraie vie, quand on créé un village, on ne choisi pas ses voisins. On peut tomber sur des voisins sympa qui ne vous gênent pas, voire avec qui vous établissez de bonnes relations. Et puis on peut tomber sur des têtes de cons.

Avec les copains du forum aquariophile que je fréquente, nous avons décidé de jouer en groupe à ce jeu. De former ce qu’on appelle une « alliance ». Notre alliance est très soudée car nous nous connaissons par ailleurs, nous nous fréquentons depuis longtemps et nous avons une autre passion en commun.

Malheureusement en établissant mon village, je suis tombée sur un voisin, non seulement agressif (un germain), mais borné. Il s’invitait sans cesse chez moi pour me piquer mes ressources (bois, terre, fer et céréales qui permettent au village de se développer). Quand je dis qu’il est borné, c’est que, comme j’ai construit des cachettes, il n’a jamais rien pu prendre chez moi. Il s’est fait piéger plusieurs fois (les gaulois peuvent construire des pièges pour attraper les troupes ennemis), mais il revenait toujours. De plus, il venait régulièrement tous les 3 jours. J’imagine très bien le crâne bas et l’expression vide de ce genre de personne.

Comme il commençait à me chauffer sérieusement, nous avons décidé de lui tendre un piège. Tous ceux de mon alliance qui le pouvaient m’ont envoyé des troupes défensives. Moi-même j’ai augmenté la taille de ma palissade et le nombre de mes pièges. Ceux qui n’avaient pas de troupes m’envoyaient des céréales pour nourrir tous ces soldats. Bref, au bout des trois jours « réglementaires » tout était prêt pour que le sieur tombe dans nos filets.

Las, il semblait qu’il avait d’autres chats à fouetter à ce moment là, sa propre alliance étant en guerre contre une autre. Ou bien il avait fini pas se lasser. Nous avons attendu encore deux jours. Il fallait en finir, je ne pouvais pas garder indéfiniment ces troupes dans mon village. J’avais moi-même quelques soldats « de base ». Je décidais de les sacrifier pour agiter le chiffon rouge sous le nez du borné tout en me disant que « non, c’est pas possible, il ne va quand même pas tomber dans un stratagème aussi grossier ».

Et ben, si. A peine, avais envoyé mes pauvres soldats au casse pipe, qu’il arrivait tambour battant avec une bonne partie de son armée, l’écume aux lèvres et l’œil furibard. Pour tomber lamentablement dans le piège soigneusement tendu.

Je vous laisse juger du résultat avec cette image qui est un rapport d’attaque. Il a même ensuite « suicidé » ses soldats pris dans les pièges pour ne pas avoir à me demander de les libérer.

Par la suite, d’autres membres de mon alliance profitant de sa faiblesse temporaire, l’ont attaqué à plusieurs reprises, l’affaiblissant encore.

Je n’en ais plus entendu parler. Par contre, vu que je le pense rancunier, quand il se sera suffisamment remis de l’histoire, il risque de m’attaquer de façon beaucoup plus méchante et avec des moyens autrement plus performants. Aussi, je renforce toutes mes défenses pour être en mesure de lui résister sans l’aide des copains cette fois.

29/01/2008

Eoliennes

Un gros coup de gueule sur ce sujet.

Je viens de voir un mini bout de reportage (M6 Marseille) sur un projet d'éoliennes à Marseille. Elles seraient construites sur la digue (non, non pas du c*l) du large. Cette digue qui borde le port du Vieux Port jusqu'à l'Estaque est donc d'une longueur conséquente (j'ai la flemme de chercher la longueur exacte, alors si le coeur vous en dit). Le nombre d'éoliennes construites là permettraient de produire pas mal d'électricité.

Mon coup de gueule vient de l'interview d'un passant: "d'abord c'est très moche" commence-t-il à dire.

Et bien moi je dis NON! Une éolienne ce n'est pas moche. Personnellement, je trouve ça très beau. Et je m'insurge que l'on trouve des "écologistes" qui soient contre les éoliennes. On cherche des solutions alternatives aux énergies fossiles  et ces messieurs/dames font la fine bouche au nom de l'esthétique. Certes, je comprends qu'à certains endroits mettre une éolienne soit un "crime". Il y a des lieux, des paysages qui doivent être préservés.

Mais à d'autres endroits non seulement elles ne gènent pas (ni esthétiquement, ni le voisinage), mais en plus, je trouve qu'elles rajoutent une touche d'étrange que j'aime bien. 

La digue du large est un de ces endroits. C'est un long entassement de cailloux qui n'a rien de folichon, en tout cas elle n'a rien d'un monument historique.
Des éoliennes j'en vois quand je vais dans les Pyrénées perdues au milieu de garrigues désertes, collines monotones et pelées. On parle aussi d'en mettre en mer. Bref dans ces endroits là, elles ne peuvent qu'améliorer la vue.



Le passant a ajouté: "l'énergie solaire serait plus efficace". Pour ça je suis d'accord avec lui. A Marseille qu'avons nous le plus: du soleil et du vent. Je suis sûre que bien gérées, ces deux énergies libéreraient la ville totalement du pétrole, gaz et autres pour sa production d'électricité.

Mais dire qu'une éolienne c'est moche, à chaque fois ça me fait bondir!

18/01/2008

Qui suis-je ?

Depuis toujours (ou presque, depuis aussi longtemps que je me souvienne), j’ai senti quelque part que je n’avais pas toujours été telle que je suis actuellement.

C’est comme si cette forme particulière (petite femme blonde et boulotte aux yeux bleus), ce caractère, ce nom qui sont les miens et qui font que je suis moi, dans ce monde ci, étaient transitoires. Ils m’ont été prêtés pour cette vie, mais moi, je suis autre chose que ces caractéristiques là. Je suis différente, je suis plus que ça.

Le plus frappant c’est le nom. Quoi de plus personnel que son nom. C’est une des premières choses qu’on apprend de soi. On sait, depuis tout bébé, que quand quelqu’un prononce ce mot là, c’est à soi que cette personne s’adresse.

Pourtant ce nom, personne ne le choisi. Ce sont nos parents qui choisissent le prénom. Il aurait fallu peu de chose pour qu’il soit différent. Et c’est le nom de famille de notre père ou de notre mère (ou des deux désormais) qui détermine notre propre nom de famille. Enfin, pour les femmes, l’usage (mais pas la réalité administrative pour qui nous restons pour toujours le fils ou la fille de nos pères/mères) veut qu’elles prennent le nom de leur époux. Pas de choix là non plus.

J’en ais toujours eu conscience, c’est pourquoi je ne me suis jamais identifiée à mon nom. Pour les autres j’étais Anne-Marie, pour moi, j’étais autre chose, de plus ou de moins, de différent en tout cas.

Puis avec Internet, il a fallu choisir un pseudonyme. Un nom qui me représente aussi, mais que là, j’ai choisi, moi, toute seule et qui n’est à personne d’autre.

Ca s’est fait tout seul. Quand, à l’occasion de ma formation au métier de concepteur de sites web, j’ai dû, en guise d’exercice, créer un site personnel, il a fallu lui donner un nom. Un mot s’est imposé : Umanimo. Un mot que j’avais déjà dans la tête depuis longtemps. Les créatures que je dessine sont des êtres mi-humains, mi-animaux. Des Humanimaux.

Puis, j’ai gardé ce pseudonyme pour tous les chats, forums, et autres où je me suis inscrite. Je me suis forgée une autre identité, plus personnelle.

Umanimo s’est diminutivé en Uma. Je m’identifie tellement à ce nouveau nom que parfois il m’arrive de signer automatiquement ainsi les mails que j’envoie à ma famille.

Je n’en suis pas encore cependant à le dire aux gens qui me demande mon nom dans la vraie vie. Mais ça ne saurait tarder !

08/01/2008

La crèche de Polo

On continue dans la série des crèches. Après la mienne et celle de Roberto, voici celle de Polo. Ca c'est une crèche "presque" professionnelle. Vous n'avez qu'à en juger d'après les photos qui suivent.

Quelques vues d'ensemble d'abord (cliquez sur les photos pour les voir en plus grand):

 

 

Le camp des boumians: 

 

La farandole: 

 

 Le moulin à vent sous le mistral:

 

Sur cette maison, le toit s'enlève pour permettre de voir les détails intérieurs: 

 

Les pêcheurs: 

 

Le bistrot et la partie de boules: 

 

L'étendage: 

 

Divers personnages provençaux, dont une niçoise: 

 

Les maçons, santons fait maison: 

 

Le dormeur: 

 

Le "lavandier" (je ne sais si ce mot existe): 

 

Le truffier et son cochon: 

 

Et le "cagadou": 

07/01/2008

"De bon matin ...

... j'ai rencontré le train, de trois grands Rois ..."

C'est tout ce dont je me souviens de l'air de Bizet. Je ne sais pas si vous l'avez dans la tête. Bref, le 6 janvier, voici les Rois Mages.

Les deux premières photos sont accessibles en plus grand en cliquant dessus.

29/12/2007

La crèche de Roberto

Roberto a bien voulu me faire parvenir quelques photos de sa crèche. C'est donc avec son accord que je partage avec vous ces quelques images.

Il m'écrit:
"Voici quelques photos de la crèche. Suis pas très content car cette année, faute de place, il manque plein de santons. Même le Ravi n'y est pas ! Sinon: un mélange de Carbonnel, Fouque et quelques autres. Des anciens (fin XIX) en plâtre et un petit Jésus en cire...dans les quelques jours les Rois Mages suivront.
Tu sais cette crèche n'a rien d'extraordinaire. J'en connais de beaucoup plus élaborées...Pendant longtemps j'ai acheté  un santon par an. Ce qui fait qu'aujourd'hui on ne peut pas tous les mettre...Faire la crèche n'est pas du tout ringard: mes filles qui sont maintenant majeures, s'en occupent toujours avec plaisir. En plaçant Van Gogh on parle peinture et en cherchant le Ravi on se dit que par les temps qui courent on aurait bien besoin de quelques âmes pures...Petit garçon, j'ai toujours vu la crèche (toute modeste) à la maison. Et pourtant mes parents, qui votaient toujours communiste, n'étaient pas pratiquants. "

Certes ta crèche n'a peut-être rien "d'extraordinaire" sinon que d'être une crèche familliale, traditionnelle, comme on en voit dans la plupart des familles provençales et c'est ça qui fait sa valeur.

Chez moi aussi on faisait la crèche. Mes parents faisaient plus que voter communistes, ils étaient militants du parti.
Mieux encore, ils ne nous ont pas fait baptiser et nous n'avons eu aucune éducation religieuse. Ce qui ne veut pas dire que nous ne connaissions rien à la religion. Cela faisait parti de nos connaissances générales. Et on ne peut pas monter une crèche sans savoir de quoi elle est faite.