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18/10/2009

Farmville

Oui, hélas, je suis tombée dedans!

M'étant inscrite sur Facebook pour des raisons professionnelles, j'ai vu ma fille, qui elle, est inscrite depuis bien plus longtemps, jouer à ce jeu qui consiste à gérer une ferme, en faisant pousser des trucs et des machins et autres farmeries.

Ca m'a paru amusant et me voici donc, après Travian, prise dans les filets d'un jeu en ligne.

Bien différent du jeu de guerre où les relations humaines sont aussi, sinon plus importantes que le jeu lui même, Farmville est un jeu gentillet et tranquille. On n'a même pas besoin de s'occuper de sa ferme tous les jours. Il suffit de planter quelque chose qui met deux, trois voire quatre jours à pousser et on peut l'oublier tout ce temps là.

Je vous présente donc ma ferme, telle qu'elle est maintenant. Elle a, au fils des jours, pris divers aspects et il est probable que je changerais son "look" au grès de mes envies. Contrairement à une ferme réelle, on peut tout déplacer d'un clic, ce qui permet de réaménager complètement son chez soi en quelques minutes. Si ça pouvait être aussi facile dans la réalité!

farmville9.jpg

Au centre les plantations. C'est ce qui rapporte des pièces et permet d'acquérir de l'expérience, donc de monter de niveaux. Et à chaque niveaux on peut acheter plus d'objets différents.

A droite le verger. Il y a 16 sortes d'arbres. On peut en acheter certains (dont une espèce est si chère que je n'en ais encore vu sur aucune ferme), mais pour les autres, il faut avoir des amis farmville qui vous les envoient.

Vers le devant et le fond, les animaux. Là aussi, on peut en acheter trois espèces (vache, mouton blanc, poule), mais tous les autres sont des cadeaux des amis. Et enfin, il y a l'animal solitaire qu'on trouve errant sur sa ferme et que les amis peuvent adopter. Dans cette catégorie, le mouton noir, la vache marron, qui donne du lait au chocolat et la vache rose qui donne du lait à la fraise. Et enfin le vilain petit canard qui se transforme en cygne au bout de trois jours. Le dernier que j'ai recueilli, je refuse de le transformer, il est beaucoup plus sympathique en vilain petit canard.

vilain-canard.jpg

Et enfin à gauche le labyrinthe. L'idée m'en est venu lorsque de nouveaux objets de décoration sont apparu: les animaux en buis taillé. Il y avait déjà des haies et des arceaux fleuris. J'y mets les petits animaux pour le plaisir de voir mon personnage se déplacer dedans (par des chemins parfois assez particuliers) afin de recueillir leur production : oeufs pour les poules, laine angora pour les lapins et duvets pour les canards.

 

20/06/2009

Bruits

Dans une note précédente, j'ai parlé d'odeurs dérangeantes du voisinage.

Aujourd'hui, je vais parler de bruits. Pas forcément dérangeants d'ailleurs. Simplement de bruits qu'on entend quand on est chez soi et qui proviennent de toutes les personnes qui sont autour de nous.

A moins d'habiter à 20 kilomètres de son plus proche voisn, ce qui n'est pas mon cas, ces bruits prénètrent plus ou moins dans notre intimité. Certains sont pénibles, d'autres cocasses et d'autres encore mystérieux.

Dans la catégorie bruits pénibles les travaux tiennent une place de choix. D'autant plus qu'on ne peut pas vraiment s'en plaindre à partir du moment où les "travailleux" respectent des horaires décents.

C'est le cas de mes nouveaux voisins du dessus qui viennent d'acheter leur appartement et donc font des travaux dedans avant de l'habiter. Les horaires sont corrects, les bruits pas trop forts et ne durent pas trop longtemps dans la journée. Le seul problème c'est la durée. Ca fait maintenant au moins trois ou quatre mois qu'on a droit à la perceuse et autres intruments bruyants, au minimum tous les week-end et parfois en semaine aussi. Il m'arrive de vouloir récupérer de la fatigue de la semaine par une petite sieste le week-end. C'est en général le seul moment de la journée où ils jouent de la perceuse ou du marteau.

Dans la catégorie bruits cocasses j'ai droit plusieurs fois par jour, selon l'ouverture des fenètres je suppose, à une horloge à coucou. Franchement je pensais que ça n'existait plus ce genre d'engin. Il faut croire que si. Et je suis l'heureuse voisine d'un amateur d'horloge à coucou. Je ne sais pas la forme qu'a cet instrument, forcément, puisque je ne fais que l'entendre. Si c'est la traditionnelle petite maison avec le coucou qui sort pour jeter son cri aux heures, quart d'heure et demi heure ou bien si c'est une forme plus ordinaire et que seul le son a été récupéré. Mais ça me fait bien rire à chaque fois et je m'émerveille qu'on puisse apprécier encore quelque chose d'aussi "ringard".

Dans la catégorie bruits mystérieux, il y a d'abord eut une sorte de cri d'oiseau (piou-piou) que j'entendais parfois sans savoir ce que c'était. Puis j'ai fini par voir et enfin comprendre. C'est tout simplement le bruit du verrouillage/déverrouillage du scooter du voisin du premier étage.

Mais le bruit le plus mystérieux l'est d'autant plus que je ne saurais sûrement jamais d'où il vient et même s'il existe seulement. En effet ce bruit est à la limite de l'audible. Ca ressemble à ce bruit qu'on entendait dans les gares avant qu'une annonce soit faite. Sorte de ding ding dong. C'est à peine si je l'entends en fait, au point que je me demande s'il existe vraiment ou si c'est moi qui l'imagine. Il n'est pas régulier (toujours à la même heure) et je ne l'entends pas tous les jours. Quant il surgit, je tends l'oreille essayant toujours de deviner d'où il vient et ce qu'il est.

Enfin pour en terminer dans la catégorie des bruits subis, il y a deux soirs, j'ai eu droits aux hurlements de rire d'une femme pendant au moins trois heures. Un rire aigu, très fort, constant, insupportable. Trois heures de hurlements. Toute la résidence (qui est assez vaste) devait en profiter.

 

30/05/2009

Au boulot comme chez soi

Ca fait deux semaines que j'ai repris un travail après plus d'un an de chômage, un vrai chômage je veux dire, oùsqu'on va pas travailler du tout. Parce que je suis inscrite parmi les "demandeurs d'emploi" depuis janvier 2006, mais jusqu'à la fin du mois de mars 2008 j'avais un temps partiel, donc je n'avais pas totalement coupé les ponts avec les joies et les contraintes du travailleur de base.

Là aussi le travail est à temps partiel et il ne dure que 6 mois. Mais après plus d'un an de "rester à la maison", il faut reprendre un rythme différent.

Contrairement à mon boulot précédent qui était très fatiguant physiquement, celui ci ne l'est pas. Je travaille sur ordi, donc assise et ce n'est pas épuisant, du moins pour le corps. Par contre, l'espace est petit, nous sommes les uns sur les autres et il n'est parfois pas évident de se concentrer sur son travail selon le bruit que font vos collègues. J'ai, de manière générale, une assez bonne capacité de concentration et j'arrive plutôt facilement à oublier ce qui se passe autour de moi quand je fais quelque chose qui demande un effort intellectuel.

Par contre, il y a des gens dont la voix ne se laisse pas oublier, une voix sonore, qui s'insinue malgré vous dans vos tympans, ce qui est arrivé vendredi par exemple. Ce que je faisais ne demandais pas spécialement de la concentration, mais je n'arrivais pas à ne plus entendre cette personne. C'était assez pénible.

J'en viens enfin au sujet de ma note.

Nous passons en moyenne 7 à 8 heures par jour au travail ce qui représente dans une journée, un pourcentage respectable du temps. Nous y sommes pour fournir un travail, ce qui demande un certain effort, même s'il n'est pas physique. L'effort intellectuel est parfois plus fatiguant encore.

Or, la plupart du temps, rien n'est fait pour vous donner un minimum de confort dans ce lieu. Ni même le sentiment que vous avez un coin à vous, une sorte de mini annexe de votre chez vous. Quelque chose qui vous donne un sentiment de sécurité et de bien être.

C'est le cas dans ce lieu de travail. Des locaux trop petits, donc, où on est les uns sur les autres. Pas vraiment de postes de travail fixes pour chacun. Il faut jongler entre les présences, vu qu'il y a plus de personnes qui travaillent que de postes informatiques. J'ai de la chance car mon propre poste est fixe à cause des logiciels qui sont installés dessus et pas ailleurs. Mais je dois le partager avec mon collègue, si bien que lorsque je suis là, il ne peut pas travailler dessus et parfois, quand il en a besoin, je dois faire autre chose.

La "salle de réunion" est dans la même pièce. C'est juste une table un peu plus grande autour de laquelle on peut se mettre. Si bien que, comme en réunion, on parle, il suffit, comme vendredi, qu'il y ait une personne à la voix percutante pour que le reste des employés soient gênés.

Pour ce qui est du confort hors boulot, c'est pas l'idéal non plus. Pas de coin cuisine pour manger le midi. Juste un minuscule frigo dans un couloir, quelques couverts et tasses à côté du lavabo dans les WC (quelle hygiène !) et un canapé avachi dans l'entrée pour croquer son sandwich. Ça c'est dans le meilleur des cas. Dans le pire, quand la seule personne qui a les clefs ne souhaite pas rester le midi, elle met tout le monde à la porte et on se démerde pour trouver un banc dans un semblant de square rachitique pour manger. Le quartier n'a rien de passionnant en plus. Il est assez désagréable, pas du genre qu'on a envie de parcourir pour le plaisir entre midi et deux.

Je sais bien qu'on n'est pas au travail pour se mettre en pantoufles, mais il me semble que la rentabilité des employés serait plus élevée s'ils se sentaient mieux dans leur lieu de travail.

28/04/2009

Solitude

J'ai quelques notes qui attendent la publication, mais ne sont pas encore prêtes. Je les reprends de temps en temps, les rerédige, les peaufine, puis décide que, non décidément, elles ne sont pas encore publiables.

 

En attendant, en voici une tout à fait spontanée, dans la mesure où elle n'a pas été écrite, lue, réécrite, relue, abandonnée, revue encore, etc.

Par contre, elle couve depuis longtemps. C'est quelque chose qui ressort de ma mémoire régulièrement, mais que je n'avais jamais pensé à mettre par écrit.

Donc de temps en temps me revient en mémoire les passages difficiles que j'ai vécu pendant la maladie et la mort de mon mari et je me rends compte que j'ai vécu tous ces moments complètement seule.

Quand il a été opéré pour la première fois, l'opération de son cancer de la vessie, une amie m'a proposé de prendre ma fille avec la sienne pour la nuit. J'étais donc toute seule chez moi à attendre le moment où je pourrais appeler la clinique pour savoir si l'opération s'était bien passée. C'était des moments très durs, d'angoisse profonde où on se demande si tout va bien. Ensuite, une fois que j'ai eu l'information que tout allait bien, j'ai pu aller me coucher, rassurée.

Le lendemain seulement mon amie s'est rendue compte qu'elle n'avait même pas pensé à me proposer de venir passer au moins la soirée chez eux pour que je ne sois pas seule.

De même quand mon mari est mort, sa fille ainée a pris ma fille chez elle pour qu'elle soit avec elle, sa propre fille et son frère. Moi je suis restée seule, toute la nuit. Personne, ni elle, ni aucun membre de ma famille n'a pensé à venir me tenir compagnie.

Une semaine après, il était prévu qu'elle parte en Corse avec ma fille et d'autres personnes. J'allais donc rester seule une semaine, très peu de temps après la mort de mon mari. Elle n'a même pas eu l'idée de me proposer de venir avec eux. J'aurais probablement dit non, mais j'aurai apprécié au moins la proposition.

Par la suite, j'ai vécu une période très pénible, avec la douleur constante du décès, ma fille qui cherchait à s'étourdir en sortant beaucoup, en allant dormir souvent chez des amies. J'était très souvent seule.

J'ai eu une plongée dans la peine totale. A tel point qu'un jour j'ai cru que je ne m'en sortirais jamais. Alors, pour la première fois, j'ai appelé à l'aide. Ce n'est pas mon genre. Toutes ces souffrances solitaires, je les ais vécue sans jamais seulement penser à réclamer une présence. Crainte d'ennuyer autrui avec mes problèmes.

J'ai longtemps hésité, puis j'ai quand même pris mon téléphone. J'ai appelé une amie. Une amie de longue date, mais que je n'avais jamais vu. Ce coup de téléphone a été la bouée qui a empêché la noyade.

Merci encore à elle d'avoir consacré ces quelques minutes à me repêcher du fond du gouffre.

 

17/04/2009

Lui et l’aquariophilie

Plus de deux ans après sa mort, je me rends compte que l’aquariophilie j’aimais … avec lui. Sans, ça n’a plus le même goût.

 

Voila déjà quelques mois que je me pose la question à propos des deux aquariums que j’ai conservé : « vais-je les garder ou pas ? »

D’un côté j’ai envie de les garder parce que c’est un spectacle toujours agréable. De l’autre, je n’ai plus envie, parce que l’entretien que ça demande, même s’il est minime, me pèse de plus en plus.

Et puis c’était bien avec lui d’aller dans les bourses aux poissons, de rencontrer des gens passionnés de poissons. Sans lui, ça n’est plus pareil. Je m’y ennuie, je n’ai plus personne avec qui partager, discuter de ça.

On avait commencé cette passion ensemble et sans lui, ça n’est plus pareil.

 

18/03/2009

Je suis lasse censeur

Savez vous que les ascenseurs devaient, l’année dernière, être mis aux normes 2008 (normes de sécurité) ? Si vous n’êtes pas copropriétaire dans un immeuble comportant ces instruments de déplacements verticaux, probablement pas.

Donc l’année dernière, tous les mois, pendant presque un an, j’ai dû payer 80 euros en plus de mes charges habituelles. Total : 800 euros. Sachant que mes voisins de palier qui ont un T5 (moi un T4) ont payés quand à eux 960 euros et qu’il y a dans l’immeuble, 8 T4 et 8 T5, ça nous fait en tout 14080 euros qui sont passés dans ce putain d’ascenseur pour notre entrée.

Nous avons eu droit bien entendu au blocage de la machine durant une semaine (le temps des travaux).

Vous me direz : oui, mais maintenant vous avez un superbe ascenseur, tout bien aux normes. Et je réponds : ok, il est peut-être aux normes (quelles normes d’ailleurs j’aimerais bien savoir parce que je n’ai pas le détail), MAIS NOM DE DIEU DE MERDE, IL FONCTIONNE ENCORE MOINS BIEN QU’AVANT !

Avant ces fameux travaux de mises en conformité, il ne se bloquait jamais et fonctionnait gentiment en ascenseur pépère qui fait son boulot consciencieusement.
Depuis, on ne sait jamais si on va arriver à l’étage choisi sans un incident. Le plus courant étant le blocage entre deux étages (avec la porte coulissante qui s’ouvre sur une parois aveugle). Puis il y a aussi le blocage de la porte coulissante elle-même. Elle refuse de s’ouvrir. Bon, en montant et descendant les étages jusqu’à ce qu’elle consente à ouvrir, on fini toujours par en sortir, mais ce n’est pas sans un malaise grandissant à la pensée qu’on va peut-être rester bloqué plusieurs heures.

Vous savez quoi ? En 2013, il va falloir le mettre aux normes 2013. J’en ris d’avance.

18/02/2009

Le retour du renoncement

Te souviens tu de cette note, ô lecteur fidèle (en fait ce sont plutôt des lectrices et d'ailleurs y a-t-il un lecteur dans la salle)?

http://umanimo.hautetfort.com/archive/2007/06/02/renoncem...

Depuis que je l'ai écrite, la "chose" m'est arrivée encore deux fois. Pas pour des choses essentielles, mais pour des petits trucs qui ont leur importance.

En août 2007 je voulais me débarrasser d'un de mes aquariums qui était mal placé (devant des prises électriques et téléphoniques qui deviennaient de ce fait difficiles d'accès). Je l'avais proposé d'abord à quelqu'un que je connaissais, mais tout en disant que ça l'intéressait, cette personne ne me donnait plus signe de vie. Je n'avais pas envie de repasser une annonce sur ebay comme j'ai fait avec deux autres de mes bacs que j'ai vendu.
Finalement n'ayant toujours aucune nouvelle de cette personne, je me dis: "bah, tant pis, je le garde".
Quelques jours plus tard une autre personne m'écrit pour me demander si je ne connais pas quelqu'un qui aurait un aquarium de 200 à 250 litres à vendre (le mien fait 240 litres).

Une semaine plus tard le bac partait.

Et puis très récemment puisque ça date d'aujourd'hui.

Il y a quelques jours (les délais sont toujours très courts, c'est impressionnant), je pensais à l'enfance de mon mari et au fait qu'il m'en avait peu parlé. J'ai le regret de mal connaitre cette partie de sa vie. Il n'aimait guère l'évoquer.
J'aurais voulu aussi que nous allions ensemble dans "son pays", l'Oise et que nous nous y promenions.
Donc il y a quelques jours je me disais que décidément ça resterait pour toujours un mystère pour moi et que je ne connaitrais jamais sa famille surtout du côté de son père.

Or, aujourd'hui, je viens de recevoir une lettre d'une cousine germaine à lui, une fille d'un frère de son père qui souhaite renouer et connaitre ce qu'il est devenu depuis leur enfance passée ensemble. Elle me donne tous les éléments pour la joindre, y compris une adresse e-mail. Je me suis empressée de lui répondre.