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15/12/2007

Désolée

Pas d'idée et pas le temps de mettre une note. Je suis repartie sur une série de santons. Cette fois je fait des "femme aux oies", des "curés" et des "boeufs".

C'est très très long. Encore plus que les vierges. 

11/12/2007

ô douce nuit, ô sainte nuit!

Après avoir déblatéré contre les pères noël accrochés aux balcons, je vous montre ma façon à moi de fêter Noël. Je monte une crèche provençale. J'ai donc fait ça dimanche (entre autres choses, j'ai eu une journée active).

Vue d'ensemble:

 

 

La disposition des personnages n'est pas très originale, mais étant donné la surface dont je disposais, c'était difficile d'innover.

Vue de Joseph et Marie aque le boeuf et l'âne:

 

 

Vous remarquerez l'absence de l'acteur principal ou plutôt sa présence cachée sous une robe bleue ciel. 

Vue de quelques personnages, le couple de boumians:

 

 

Sur un pont, le facteur et Frédéric Mistral:

 

 

Et sur le toit ... le Père Noël, le vrai celui là:

 

Il y en a bien d'autres: deux arlésiennes, une jeune et une vieille, lou ravi, homme et femme, le berger avec son troupeau de mouton et son chien. Et différents personnages provençaux: la marchande de brousse, la porteuse d'eau, la porteuse de pain, Bartoumeu, etc.

Je vous ais fait un petit gif animé avec quelques uns de mes autres santons, mais comme il est un peu lourd, je ne mets que le lien pour ne pas trop charger ma page: le défilé des santons

10/12/2007

Le choc!

Ma note sur la crèche est remise à demain. D'abord parce que je n'ai pas fini le gif animé que je veux faire sur les personnages provençaux de la crèche (enfin quelques uns), ensuite parce qu'il s'est passé quelque chose aujourd'hui dont je veux parler.

Le 28 novembre, je suis allée chez l'opticien Lissac qui est à côté de chez moi pour faire refaire mes lunettes (deux paires). J'ai passé pas mal de temps avec la dame qui tient ce magasin parce que c'était un peu compliqué. Puis, je l'ai trouvé très gentille, très sympathique et nous avons discuté un petit moment. Elle m'a raconté qu'elle venait de se séparer avec son mari avec qui elle avait passé 30 ans. Que la séparation ne se passait pas très bien. Qu'elle avait trois enfants. Bref, on s'est un peu raconté nos vies.

J'y ais pensé ensuite chez moi et j'avais envie de la revoir pour parler encore avec elle car je la sentais un peu perdue dans sa nouvelle vie. Donc nous devions nous revoir pour que je récupére mes lunettes une semaine après, le mercredi 5.

Le mercredi, j'y vais et elle n'y était pas. C'était une jeune fille qui m'a d'ailleurs un peu expédiée au lieu de passer du temps à ajuster mes lunettes bien comme il faut. De toutes façons il fallait que je revienne car une seule paire était prête.

Aujourd'hui, je me dis: "bon, tu vas voir si c'est elle, sinon, tu attendras une autre fois". Ca n'était pas elle, mais encore une autre personne. "Tant pis, je me dis, je les prends quand même, j'espère que celle ci sera un peu plus sérieuse".

Donc, j'y vais et en effet, la dame (enceinte) qui me reçoit semble plus sérieuse que la jeune fille et prend le temps de bien s'occuper de moi. Seulement en réajustant mes lunettes elle ébrèche un verre sur le côté. Elle me dit de prendre quand même la paire et qu'elle va les faire refaire.

Au moment de partir, je lui dit: "j'espère que la prochaine fois ce sera vous, parce que ça fait trois personnes différentes que je vois".

Elle me répond: "Excusez nous, mais c'est que la dame qui tenait ce magasin est décédée et il a fallu s'organiser, c'est moi qui ais repris et la jeune fille vient me remplacer pendant mes jours de congé en attendant qu'on trouve une solution".

Je lui dis: "la dame asiatique qui était là il y a deux semaines?" Elle me répond: "oui, c'est bien elle, elle a eu un accident de voiture et elle est morte".

Ca m'a fait un choc terrible!

Je me suis même mise à pleurer dans le magasin. J'ai pensé tout de suite à ses enfants, à la douleur affreuse que ça doit être pour eux. Et depuis je sanglote. Je ne peux pas m'en empêcher.
C'est idiot, je la connaissais à peine, mais j'avais senti tout de suite un courant qui passait entre nous.

01/12/2007

Oh, zut alors!

Je ne me souviens pas si j'ai raconté ici l'histoire de mon clavier "ergonomique" microsoft.

Bref, en gros, ce clavier, je l'ai depuis très longtemps. Presque depuis que j'ai un ordinateur. Il me convenait super bien.

 

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Puis il y a quelques mois j'ai renversé du jus de fruit dessus. Catastrophe!  Il ne marchait plus bien sûr. J'en ais commandé un autre, mais plus le même, vu que microsoft a changé son modèle de clavier ergonomique.

Entre temps, mon voisin qui est très bricoleur m'a remit mon ancien clavier en route. J'ai donc continué à l'utiliser, surtout que le nouveau étant usb  (tout est usb maintenant!), ça me faisait chier de mobiliser une prise usb pour ça. 

Ce matin, mon ancien clavier refuse de s'allumer. Crotte! C'est l'occasion de tester le nouveau. 

 

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Hé ben, vous savez quoi? Je ne l'aime pas du tout. Je le trouve peu pratique, pas ergonomique puisque j'ai mal à l'avant bras avec et surtout il me manque plein de touches comme le retour arrière et avant du navigateur que j'utilisais beaucoup.

Pourquoi changer si c'est pour faire moins bien?

En plus il est moins beau.

26/11/2007

Colère

J’ai un caractère colérique. C’est un fait. Je l’ai toujours eu. Mélange de Bélier (le feu !) et de Gémeau (l’air !) peut-être. Quand on souffle sur le feu ça fait quoi ? Broufff ! Une flamme encore plus haute.
Bon, je ne vais pas m’interroger sur le pourquoi de ce caractère. Il est là, faut que je fasse avec. Pas toujours facile.

Mais depuis la mort de mon mari, la colère est encore plus là, elle est permanente. Je la sens bouillonner en moi comme le méchant bouillon vénéneux d’un chaudron de sorcière.
Si bien que le moindre incident dans ma vie la déclenche plus facilement encore qu’avant. Le peu de patience que j’ai s’épuise plus vite. J’explose plus rapidement dans des situations où je savais encore me maîtriser il y a un an.

Deux exemples, un qui date de cet après-midi. Je dois aller faire faire la vidange de ma voiture et la faire réviser (un voyant est resté allumé samedi et ça m’inquiète un peu, même s’il s’est éteint dimanche). Pour ça il faut que je passe par Toyota car elle est encore garantie.
Or j’ai déjà pu tester le garage Toyota où je l’ai acheté et qui est le plus près de chez moi : ce sont des nuls comme ça devrait pas être permis.
Donc tentative de prendre un rendez vous par téléphone cet après-midi. Je passe le nombre de coup de fils avant que ça réponde une première fois. La secrétaire : « ah, pour ça il faut appeler l’atelier, mais là, c’est pas possible, rappelez les un peu plus tard ». J’ai la présence d’esprit de lui demander le numéro direct (déjà, elle, ne l’a pas eu, no comment). Bon, je passe aussi le nombre de coup de fils pour avoir l’atelier. Je sors mon petit speech quand quelqu’un me répond. « Ok dit-il, je vous passe la secrétaire pour prendre rendez vous ». Ca sonne infiniment sans répondre. Je raccroche au bout de 7 minutes.
Nouvelles tentatives pour appeler un coup la secrétaire, un coup l’atelier. Impossible de les avoir. Finalement je laisse sur le répondeur un message où je les traite de tous les noms. En fait, non, je n’ai pas été grossière. Je leur ais simplement dit qu’ils n’avaient apparemment pas besoin de clients. Que j’allais chez eux parce que je ne pouvais pas faire autrement à cause de la garantie, mais que dès que je pourrais, je leur dirais « ciao » et avec plaisir.
Bien que j’ai laissé mon nom et mon numéro, je ne pense pas qu’ils me rappellent. Il y a un autre garage Toyota à Marseille, beaucoup plus loin, mais je vais essayer de les contacter. Qui sait ils seront un peu moins nuls peut-être ?

Un autre d’il y a quelques semaines. La pharmacie où je me sers d’habitude est juste dans la cité à côté de chez moi. Déjà il y a quelque temps, ils avaient oublié de passer la commande de mon ordonnance. Quand je suis allée la chercher, évidemment il n’y avait rien de ce dont j’avais besoin. J’ai déjà piqué une bonne colère et ils se sont empressés de passer la commande immédiatement et une des employé est venue chez moi me la porter à domicile.
Là, l'incident de trop, le matin, je fais un détour en allant au boulot et je laisse l’ordonnance dans la boite qu’ils ont dans la devanture en me disant : « comme ça, ce soir, je n’aurai qu’à passer et récupérer le tout ». Le soir : rien. Ils n’avaient même pas ouvert la boite et mon ordonnance y était toujours. « OK, je fais, rendez la moi, je vais ailleurs » et je n’y ais plus remis les pieds.

Enfin, tout ça pour dire que je n’aurai jamais fait ça, il y a un an. J’aurai ravalé ma colère et puis c’est tout.

Ou bien est-ce tout simplement que je n’en ai plus rien à faire de ce que les gens pensent de moi et que je fais ce que j’aurai bien aimé faire il y a longtemps, mais que je n’osais pas faire ?

21/11/2007

Morne plaine

Je n’aime pas ma vie en ce moment. Il est certain que les trois années que j’ai passé aux côtés d’un homme de plus en plus malade, de plus en plus dépendant, de plus en plus faible et s’en allant vers sa fin n’ont pas été roses roses.
Pourtant, ça peut paraître étrange, mais je préfère encore ces trois années là à celle que je viens de vivre et que je vis encore. Non seulement ma solitude me pèse (je ne suis pas complètement seule bien sûr, j’ai ma fille, mais comme je l’ai déjà dit, nous ne vivons quasiment pas sur la même planète, elle et moi), mais en plus, je n’ai pas envie de la remplacer par une autre présence.

Mon boulot m’emmerde. Il n’est pas fait pour moi. Physiquement d’abord. C’est trop dur, mon corps souffre. Mentalement ensuite, il n’y a rien qui m’attire dans ce travail. Même si je trouve intéressantes les recherches qui sont faites au labo, je n’y comprends goutte, donc ça ne m’apporte rien. Moralement enfin. Depuis que ma collègue de travail est partie, mutée dans une autre ville, je n’ai même plus ça pour me donner envie d’aller au travail.
Heureusement, mon contrat se fini en mars et il n’y aura pas de renouvellement pour moi. Il faut que je tienne jusque là. Bien sûr, ça a aussi quelque chose d’angoissant. Plus de boulot, moins de sous. Va falloir se serrer la ceinture, jusqu’à ce que je trouve autre chose.

Ma vie quotidienne se résume presque à l’antienne « métro, boulot, dodo ». A part que c’est plutôt « auto, boulot, dodo » ou « boulot, dodo » tout court quand je bosse à la maison. Et cela tous les jours, avec même pas un petit week-end différent pour faire passer le tout.

Alors, mes pensées sont grises comme je vois ma vie en ce moment, ternes, sans couleur et sans goût.
J’ai passé des moments difficiles dans ma vie, comme tout le monde je pense, nul n’est épargné. Mais, autant qu’il me souvienne, ces moments avaient toujours des couleurs, même si elles étaient parfois violentes. C’est pourquoi je le vis si mal ce moment là. Parce que je n’avais jamais vécu dans le gris comme ça.

18/11/2007

Marie de l'Avent

Voila ce qui occupe ma table de travail depuis un peu plus d'un mois et fait que je travaille 7 jours sur 7 en ce moment:

 

Ca vous rappelle quelque chose?

 

Voir cette note datant du mois d'août.

Je rajoute une photo montrant une douzaine en cours de fabrication ainsi que le modèle brut en terre cuite.