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25/01/2009

Salle de classe

Il y a quelques jours je me suis rendu compte tout à coup que ma chambre ressemble à une salle de classe. C'est totalement involontaire, mais comme je dois la refaire, je pense que je vais accentuer ce côté là et rendre cette décoration volontaire.

Outre le lit et les chevets qui ont tout d'un lit et de chevets très classiques, le reste de l'ameublement et de la décoration sur les murs évoque sans conteste une salle de classe de primaire. Sans le faire exprès, j'y ais rajouté dernièrement une touche qui m'en a fait prendre soudain conscience.

En effet, ma fille a une de ces mappemondes éclairée de l'intérieur et elle ne voulait plus la garder chez elle. Ca faisait parti des objets qui devaient aller rejoindre la cave: "objet dont on ne se sert plus, mais que l'on veut conserver". Comme j'aime bien ce genre d'objet, je me suis dit que j'allais remplacer une de mes lampes de chevet par cette mappemonde.

Du coup, l'autre soir, regardant ma chambre, j'y ais vu: cette mappemonde, une carte du monde affichée sur un mur, une affiche des dinosaures trouvés en France affichée sur l'autre, un dessin d'enfant de ma fille sur un troisième et des bibliothéques partout. Ca m'a fait rire et je me suis dit que j'allais continuer sur cette lancée.

J'ai la nette nostalgie de mes années d'école. J'ai beaucoup aimé cette période du primaire à la terminale (les quelques souvenirs que j'ai de la maternelle ne sont pas très positifs) ainsi que mes années de Beaux-Arts. J'aime apprendre et le statut d'élève, dans ma vie, est celui que j'ai préféré. Quand j'ai repris quelques mois de formation entre 1999 et 2000, je me suis également régalée de me retrouver dans cette situation.

Et si je reprenais des études?

 

02/12/2008

Période de poisse

Ca vous arrive parfois? Des moments où tout se met à aller de travers? Ou les emmerdes petits et grands s'enchainent ou même se superposent? Ca dure quelques jours ou quelques semaines et on se demande quelle mauvaise planète est en train de passer dans son ciel.

Ben, c'est mon cas en ce moment, en l'espace de deux trois semaines environ.

Je cite, pas dans l'ordre d'apparition ni dans celui de grandeur, juste comme ils me viennent à l'esprit:

-ma chienne: un abcès aux glandes anales, véto, antibio.

-refus d'un papier important que j'attendais: il va falloir que je fasse encore des démarches sur une affaire qui dure depuis quelques années

-infection pour ma fille: j'ai les résultats demain, probablement antibio aussi

-perte (ou vol) de son téléphone portable: démarches à faire pour la déclaration à l'assurance

-un concert annulé: on me donne un numéro de tél pour me le faire rembourser, "madame, vous l'avez acheté chez ticketnet, il faut aller chez Virgin pour vous le faire rembourser", une fois là-bas, "ah, non c'est pas nous", qui va me rembourser alors?

-ma chienne: deuxième abcès, à la base du cou, re véto, re antibio

 

Tu sors de mon ciel, toi là-haut, que je souffle un peu?!

 

04/11/2008

Les chats

Boulette-dodo-coussin.jpgJe suis une mémère à chats. Définitivement. Avant de connaître mon mari j’étais déjà une vieille fille à chats et je pensais finir comme ça.

Je ne suis plus vieille fille, mais j’ai gardé l’amour des chats.

J’aime tous les animaux, domestiques ou pas (sauf les guêpes, c’est la seule exception que je partage avec Jacques Trémolin qui faisait à une époque une chronique sur les animaux sur France Inter et savait les rendre tous sympathiques … sauf les guêpes). J’ai une chienne et j’aime bien les chiens aussi (qui me le rendent bien en général).

Cependant je n’ai pas avec les chiens l’affinité particulière que j’ai avec les chats. Ma minette adorée, Léa est morte en 2002, après 21 ans et demi de belle vie de chat.

Je n’ai pas repris de chat à l’époque. D’abord parce que mon mari n’était pas très chat lui par contre. Ensuite parce que ça faisait 4 ans que Léa était incontinente et que je ramassais des crottes tous les jours. Que nous ne pouvions plus partir en vacances non plus à cause de ça.

J’avais donc besoin de souffler un peu.

Puis après la mort de mon mari, ma chienne s’est mis à pleurer dans la journée quand nous n’étions pas là, moi au boulot, ma fille au collège.

Que faire quand les voisins s’en plaignent. Finalement j’ai eu l’occasion de reprendre un chat, une chatte plus exactement et j’ai pensé que ce serait une solution pour tenir compagnie à ma chienne qui avait été élevée avec Léa.

Depuis nous sommes les esclaves consentants de Boulette, minette tricolore au caractère bien affirmé. Et c’est là que je me suis rendu compte à quel point les chats m’avaient manqués.

 

En fait lorsque ma fille volera de ses propres ailes et désertera la maison, il est plus que probable que le nombre de chats risque d’augmenter dans les parages.

 

Et je serais une vieille à chats.

 

 

07/09/2008

Résist'note

Voici une semaine que je mache et remache une note que je voudrais bien faire sur ce blog. Et comme un chewing gum lorsqu'on le mache trop longtemps, plus ça va, moins elle a de goût.

Pourtant, cette note là, je l'aurais voulu étincelante, peut-être drôle, sûrement émouvante, en tout cas spéciale. Elle me résiste. Elle se refuse. Elle se dérobe comme une jument rétive. Je n'arrive pas à l'apprivoiser.

Elle aurait dû avoir pour sujet une rencontre, non, deux rencontres en fait. Deux rencontres en un week-end.

Je sais que ces rencontres n'ont rien d'original. D'autres les ont vécu avant moi et ont su en parler avec verve. Pourquoi en suis-je incapable?

Je voudrais bien pourtant parce que c'est une expérience que j'aimerai bien partager avec les quelques lecteurs(trices) de ce blog comme tous les moments forts de ma vie.

Pendant ce week-end là, j'ai rencontré deux personnes que je ne connaissais jusqu'à présent que "virtuellement". Par leurs écrits, par ces quelques signes qui s'affichent sur les écrans après avoir glissé le long des fils ou des ondes en parcourant à très grande vitesse les distances qui nous séparent et que nous ne pouvons franchir, nous, qu'au prix de longues heures dans des véhicules plus ou moins confortables.

Cet été, je suis allée me "ressourcer" (ô la honte que ce lieu commun, mais il est tellement vrai dans mon cas) dans le pays de mes ancêtres maternels. Ce pays, nous n'y avons plus d'attache immobilière, après la vente de la maison familiale en 2000, maison qui était dans la famille depuis 5 générations. Par contre, nous y gardons d'autres attaches, toute une partie de la famille qui y habite toujours, des connaissances dans tous les villages du coin.

Ce faisant, je me suis rapprochée de Marie-Honorine. J'ai donc projeté d'aller la voir le week-end se trouvant au milieu de mon séjour. Marie-Honorine n'est pas une personne que je connais "par Internet" comme tout le monde. D'abord ça fait "un bail" qu'on se connait. Depuis 2001, ce qui fait, si je sais bien calculer (je suis plus que nulle en math, mais j'arrive quand même à faire une soustraction simple), 7 ans. Durant ces 7 années nous avons eu l'occasion de nouer des liens assez forts. Nous avons vécu l'une et l'autre pas mal de choses dures et douces pendant ces 7 ans et nous les avons partagé comme on peut partager avec quelqu'un d'important pour soi.

Et pourtant, nous ne nous étions jamais rencontrées "pour de vrai". Il était temps que ça arrive. C'est donc cette rencontre que je voudrais tant vous raconter et que je n'arrive pas à mettre en mots qui traduisent ce qu'elle a été pour moi.

 

26/07/2008

Et le boulot?

Mon site perso est figé depuis des années. Je l'ouvre de temps en temps en me disant qu'il faudrait le rafraîchir et puis ... je le referme.
Je n'ai plus envie. Je ne sais pas si c'est de ne pas avoir continué professionnellement dans cette voie, mais je me sens complètement larguée et en fait, je me dis que je n'ai plus envie du tout de bosser là dedans.

Le graphisme informatique, c'est un loisir/plaisir et en faire un boulot, non, finalement.

D'un autre côté que faire? Et bien, je ne sais pas. Je suis dans une période de grande interrogation. Je sais ce que je ne veux plus faire, mais avec toutes mes compétences, je ne sais plus ce que je veux/peux faire.

J'ai l'impression que tout mon savoir, toute mon expérience professionnelle qui est à la fois variée et très éclectique ne me sert plus à rien. Que tout ça n'est pas utilisable pour du travail.

La seule chose qui peut m'être utile, c'est ma très grande adaptativité et ma créativité qui me permettrait de faire quasi n'importe quel travail et de m'en sortir honnorablement et même peut-être un peu plus.

Je l'ai prouvé en étant tombée dans un milieu que je ne connaissais absolument pas: un laboratoire de microbiologie. Je n'ai eu absolument aucune formation en arrivant, chacun étant beaucoup trop occupé pour m'aider, et non seulement j'ai appris seule la base du boulot que je devais faire, mais, j'ai amélioré certaines procédures et j'ai réorganisé certaines choses qui n'étaient pas très bien organisées.

Mais allez dire ça à un futur employeur? Pourquoi vous ferait-il confiance si vous lui dites: "je ne connais rien au travail que vous proposez, mais je suis capable d'apprendre très vite et d'être compétente en quelques mois"? Personne ne prendra le risque.

 

Alors, voila, je ne sais que faire de mon savoir, de mes compétences et de mes capacités.

 

08/07/2008

Epopée monégasque

Une ville étroite, entassée, encaissée, avec des immeubles les uns sur les autres, des rues qui montent, des escaliers, des ascenseurs, des centres commerciaux biscornus. Pas d’espace, pas d’air. Une chaleur étouffante avec un soleil qui tape comme un sourd.

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Voila l’impression que m’a faite Monaco lorsque j’y suis allée samedi pour le concert de Tokio Hotel avec ma fille.

Dès notre arrivée au petit jour, j’ai détesté cette ville. Et j’y ais passé quelques heures en grande partie cauchemardesques.

Notre arrivée matinale m’a permis de trouver une place dans le parking du port à quelques mètres du quai où avait lieu le concert. Dans ce parking souterrain une chaleur encore plus étouffante qu’à l’extérieur. 33° au compteur de la voiture, pas un souffle d’air. Et dans les toilettes, c’était pire encore. Pour aller faire mon petit pipi, je dégoulinais tellement que la sueur me coulait dans les yeux, moi qui transpire peu.

Le matin, j’ai essayé de dormir un peu dans la voiture, les 3 heures de sommeil de la nuit, plus la route de nuit m’ayant déjà épuisé. Tassée comme je pouvais sur ma banquette arrière, la ventilation à fond (mais pas la clim, car pour ça il faut faire tourner le moteur), j’ai somnolé difficilement, réussissant quand même à récupérer un peu.

Pendant ce temps, ma fille dès 8 heures du matin souffrait de la chaleur, en plein soleil. J’avais pensé à lui faire emporter une casquette, mais j’aurais dû penser à quelque chose pour lui faire de l’ombre. Lorsque je l’ai rejointe vers 10h, elle m’a supplié de lui trouver une couverture de survie pour se protéger du soleil.

Il m’a fallu presque deux heures pour mener ma mission à bien. Il y a un De***lon à Monaco, mais va le trouver quand tu ne connais pas la ville et que les indications des passants interrogés oscillent entre le vague et l’erroné !

Enfin, je lui ramène son « anti-soleil ». Encore un peu de repos dans la voiture, dans ce sous-sol surchauffé.

L’après-midi, j’ai prévu d’aller à l’Aquarium. Autant me faire plaisir à moi aussi.

Il m’a fallu grimper une rue en pente avec de longs escaliers pour parvenir à l’arrêt de bus qui y mène. J’ai cru que j’allais mourir avant d’arriver en haut. J’ai dû rester assise une bonne demi-heure à l’ombre à cet arrêt de bus pour petit à petit me sentir moins mal. Je me voyais déjà faire un malaise, transportée à l’hôpital et ma fille qui n’en aurait rien su et se demanderait où j’étais.

Puis le bus est arrivé, et je suis allée visiter l’Aquarium. C’était climatisé, ouf ! Par contre, j’ai été assez déçue. Je m’attendais à quelque chose de mieux. J’ai tenté quelques photos que voici. Pas facile car le flash est interdit, ce qui est normal.

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Puis, dans la salle de conférence ils passaient un film sur l’Antarctique et là, je pense qu’ils ont voulu nous mettre dans l’ambiance parce que la clim était si forte que j’en avais presque froid.

Redescendue à pieds jusqu’au port. C’était pas si loin et en descente, plutôt agréable. J’en ais profité pour prendre une photo du lieu du concert de haut.

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Puis, je suis allée prendre dans la voiture ce qu’il me fallait pour attendre l’heure du concert, c'est-à-dire ma bouteille d’eau et mon pliant en toile que j’ai acheté exprès pour l’occasion et ça a été l’attente interminable. Ma fille était devant avec ses copines. Elle avait une place les plus chères, celles près de la scène. Moi une des moins chères, plus loin.

Avant le groupe, il y a deux autres groupes qui sont passés à partir de 7 heures du soir. Bof !

Puis avec une grosse demi-heure de retard, les voici, les voila. Bah, je connaissais déjà la musique, depuis presque deux ans j’ai eu l’occasion de l’entendre. Pas contre à cause à la fois de l’éloignement et de ma taille plutôt réduire, je ne les ais pas vraiment vu. Un peu sur les écrans géants installés sur les côtés de la scène, mais presque pas « pour de vrai » ou de très loin. A cause des gens qui sans arrêt venaient s’installer devant moi me bouchant la vue, j’ai passé tout le concert à reculer de plus en plus pour y voir quelque chose.

Comme m'a dit ma fille à la fin : « pour toi, c’était comme le DVD live, mais sans l’image ». Oui, c’était un peu ça.

Enfin, j’ai récupéré mon alevin, contente de sa journée malgré la chaleur dont elle a beaucoup souffert. Nous avons fait une méga queue au parking pour payer car il n’y avait qu’une seule caisse. Puis nous avons repris la route pour l’hôtel vers Biot où nous sommes arrivée moulues, après nous être un peu perdues sur ces routes inconnues dans la nuit.

MA journée monégasque, et, à moins d’évènements exceptionnels, elle restera unique.

14/06/2008

Quenotes

Ca y est, j'ai des quenotes toutes neuves. Je n'ai plus ma dent de lait (me voici adulte définitivement). Elle a défundu en 2 morceaux que j'ai récupéré.

J'ai également récupéré ma machoire en plâtre dont je vous fais profiter (âmes sensibles s'abstenir). Le dentiste me l'avait dit, mais je n'imaginais pas à quel point j'ai une petite machoire. Ca n'a pas l'air sur les photos, mais pourtant c'est vrai.

Et de même photos de ma bouche avec le bridge provisoire et le définitif. 

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A part ça, mon dentiste est très gentil, mais il ne comprend pas du tout le second degré. Exemple, le rendez-vous d'hier était un vendredi 13. Au moment de le prendre, il me demande: "vous n'êtes pas superstitieuse?". Moi très sérieuse: "non, je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur". "C'est vrai, me demande-t-il étonné" Et moi, toujours aussi sérieusement: "bien sûr vous ne le saviez pas". "Non, je ne le savais pas, me répond-il".
Je n'ai pas insisté, mais j'étais morte de rire à l'intérieur.