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14/11/2007

Raté!

 Ca vous arrive de tout rater? Mais bien, complètement, de A à Z.

C'est le cas de mon repas de ce soir. Pour une fois (ça doit m'arriver tous les 3 mois), j'ai voulu faire des frites. Je les mets donc dans ma friteuse comme d'habitude et j'attends. Comme elles sont encore bien blanches et molles, je me dis que j'ai le temps et je vais tapoter un peu sur mon clavier. Il ne s'écoule pas 5 minutes (je surveille l'horloge justement à cause des frites) et je retourne les voir: toutes brûlées! J'arrête vite.
Le poulet de ma fille est cuit (j'exagère finalement, je n'ai pas fait brûler le poulet, tout n'est donc pas raté). Je mets mon steak à cuire aussi.
Puis j'amène la poële à table et pique dans le steak pour le mettre dans mon assiette. Il se détache de la fourchette avant que j'ai pu le déposer et tombe: 1- sur ma chaise laissant une belle trace de gras sur le coussin, 2- par terre où il se couvre instantanément de poils de chien, de chat et de fille (les plus nombreux). Obligée de le jeter. Heureusement j'en avais un autre que je fais cuire à son tour.
Bref entre les frites dont j'ai dû jeter la moitié et le steak, il y a plus de nourriture qui est passée à la poubelle que dans nos estomacs.

Demain je retourne à mon habituelle salade/tomate/thon ou soupe de légume/oeufs, c'est moins dangeureux.

28/10/2007

La voila repartie ...


... pour un autre concert de Tokio Hotel. Celui de Marseille a été annulé pour cause de maladie du chanteur. Gros désespoir de ma chérie ce soir là. Un an qu'elle attendait qu'ils viennent à Marseille et paf ...  annulé!

Elle a décidément pas de bol ma caille. Elle a failli rater celui de Nancy pour cause de grève de train et voila que celui de Marseille est carrément annulé. Heureusement, elle avait aussi une place pour celui de Toulon.

Donc ce soir elle dort chez une copine et demain matin à 4 heures, le père les emmène à Toulon pour faire la queue et pouvoir être devant.

Et moi? Et bien moi, je suis inquiète comme on s'en doute. A nouveau la poule qui n'a plus son poussin sous ses ailes. Je suis incorrigible et je pense que c'est pour la vie. 

11/10/2007

Il y a un an

Une fois n'est pas coûtume, je publie ici la même note que dans mon autre blog. L'évènement ayant son importance.

 

Il a un an, je venais, comme chaque jour depuis un peu plus d’une semaine, te voir à la clinique. Je n’avais aucun pressentiment, j’étais juste contente de venir te voir, les horaires de visite étant plutôt courts.

Quand je suis arrivée, trois quarts d’heure avant l’heure normale des visites, je t’ai trouvé râlant, les yeux vitreux, respirant difficilement. J’ai vu tout de suite que ça n’allait pas et j’ai appelé à l’aide. Personne ne s’était encore rendu compte de ton état.

Je ne veux pas revenir sur l’incurie des « soignant », je parlerais juste du dernier petit moment que nous avons passé ensemble, ces quelques minutes que j’ai vécu avec toi, tes dernières minutes.

Je ne t’ai pas parlé pendant ces minutes. Je l’aurai dû peut-être, je ne sais pas. Te dire que je t’aimais par exemple. Je ne savais pas si tu étais encore conscient, si tu savais que j’étais là, si tu m’entendais. Je suis juste restée là, avec toi, à te caresser les cheveux, à te tenir la main, comme je pouvais car tu avais des tuyaux de partout et c’était pas facile de t’approcher.

Je regardais aussi et j’écoutais le battement de ton cœur relayé par la machine. Il battait très vite quand je suis arrivée et encore quand les infirmiers m’ont laissé avec toi. Puis il a commencé à ralentir. Lentement, inexorablement. Il est passé de 130 pulsations secondes à 80 qui était ton rythme normal. Puis il a continué à descendre. Quand il est descendu en dessous des 60 pulsations seconde, j’ai compris que tu vivais tes dernières minutes.

Je ne pleurais pas, pas encore. Je voulais surtout être avec toi, te soutenir, te toucher jusqu’au dernier moment.

Ces quelques minutes me sont infiniment précieuses. Je suis contente de les avoir vécu, d’avoir été là avec toi. Cela aurait été terrible pour moi d’arriver ce jour là et de te trouver déjà mort. Ce qui aurait pu arriver si je n’avais été en avance. Tu es mort à 15 heures, l’heure où les visites sont permises dans ce service.

Non, je ne t’ai pas dit que je t’aimais à ce moment là, mais, si tu sentais, ressentais encore quelque chose, je pense que tu as dû le sentir. J’espère te l’avoir transmis par tous mes gestes et t’avoir facilité un petit peu le passage.

Après, j’ai pleuré. Et puis j’ai eu une pudeur idiote que je regrette maintenant. Je n’ai pas osé demander à l’aide soignante une paire de ciseau pour couper une petite mèche de tes cheveux.

Garder un petit bout de toi. Un petit bout physique s’entend. Parce que des bouts de toi, j’en ais plein en moi et ils resteront là toute ma vie.

 

15/08/2007

Avec la SNCF, c’est possible !

Au mois d’avril ma fille a fait un voyage à Nancy pour aller voir son groupe de rock préféré. Elles étaient trois : elle, une copine et la mère de la copine qui jouait les chaperons.

Elles avaient des billets de train achetés longtemps à l’avance et « non remboursables, non échangeables ». Cependant par prudence nous avions pris une assurance pour être remboursé quand même dans un certains nombre de cas de force majeure qui les aurait empêché de prendre le train ce jour là.

Or, le jour où elles devaient prendre le train à l’aller, il y avait des grèves et ce train là a été supprimé. Désespoir des deux gamines ! Heureusement, elles sont tombées sur une autre maman qui accompagnait aussi sa fille et ayant décidé de faire le trajet en voiture leur a proposé de les emmener.

Au retour la maman a décidé de se faire rembourser les billets. Ce qui parait tout à fait normal vu que c’était entièrement de la faute de la SNCF si elles n’ont pas pu les utiliser. Et bien il lui a fallut 5 mois et nombres de démarches pour y arriver. Elle vient à peine d’avoir gain de cause.

Je trouve ça totalement scandaleux.

En 2004, il nous est arrivé quelque chose de semblable. Nous avions pris des billets sur le site de la SNCF et nous n’avons pas compris que nous prenions des billets « non remboursables, non échangeables ». Puis mon mari est tombé gravement malade et nous n’avons pas pu faire ce voyage. Malgré un courrier accompagné d’un certificat médical, ils ont totalement refusé de nous rembourser au moins une partie. Nous demandions juste un « geste commercial ».
 

24/07/2007

Machine rouillée

Dans mon enfance, adolescence et une grande partie de l'âge adulte, j'avais toujours un crayon à la main. Je ne concevais pas de vivre autrement qu'en dessinant.

Puis la mise en couple et l'enfant ont mis une autre priorité dans ma vie. Je n'avais plus le temps et en en fait plus trop la tête à ça non plus.

Ca a duré jusqu'en 2004, année où j'étais au chômage, ma fille assez grande pour n'avoir plus autant besoin de moi et mon mari pas encore assez malade pour m'occuper tout le temps.

Puis en 2005, j'ai retrouvé du boulot et le dessin est à nouveau passé au second plan. Avec en plus la maladie de mon mari qui m'occupait le temps que je ne passais pas au travail.

 

On aurait pu penser que, libre à nouveau, ne travaillant qu'à temps partiel, je me remettrais rapidement à une production picturale intense. Et bien, ce n'est pas le cas. Comme si le fait d'être resté si longtemps sans dessiner avait rouillé la machine.

 

08/06/2007

Rude journée pour la reine

Ou plutôt début de semaine chargée.

-Lundi: journée de travail "normale", c'est à dire épuisante, ma collègue de travail n'étant pas là, alors que c'est le jour de la semaine le plus chargé. Donc je me tape seule le travail de deux personnes déjà crevant pour une.

-Mardi: journée de travail plus cool bien que fatiguante quand même, mais le soir, concert de ma fille (elle chante dans une chorale et c'était le concert de fin d'année). Je ne suis pas couchée avant 1 heure du mat.

-Mercredi: médecin le matin à 10 heures, puis courses. L'après midi rendez-vous chez le notaire pour signer un papier avec ma belle-fille et deux témoins. Je rentre chez moi vers 16 h 30, épuisée et je me couche tôt.

-Jeudi: matin, je vais chercher ma petite chatte. A peine arrivée chez moi et la minoute installée dans son coin, coup de tel. C'est pour ma cuisinière à induction: "on peut venir vous la livrer cet après-midi? sinon, ça renvoit à la semaine prochaine". Ok. Du coup, je dois sortir l'ancienne (avec l'aide de mon voisin, elle est beaucoup trop lourde pour moi seule). Nettoyer derrière puisque, comme elle est trop lourde, je ne peux pas la déplacer pour nettoyer et la crasse s'est accumulée depuis quelques années. Me v'la à quatre pattes à récurer le sol et les murs.Enfin, elle est installé. Mon voisin revient pour voir si les livreurs ont pu me la brancher (c'était pas sûr qu'ils aient le temps) et j'en profite pour lui demander de m'installer un nouveau dérouleur de papier alu, papier scello et essuie-tout que j'ai depuis plusieurs semaines et que je ne lui avais pas encore demandé de m'installer.

Entre temps, je surveille comment ça se passe entre le chien et le chat. Pour l'instant, elles ne se fréquentent pas de près. La chatte a peur de la chienne et se planque dès qu'elle est dans le secteur. La chienne, je ne sais pas si elle veut jouer avec la chatte ou la bouffer. Je fais donc attention.

02/06/2007

Renoncements

Curieusement plusieurs choses essentielles dans ma vie me sont arrivées au moment où je renonçais à elles.

A 36 ans, vivant seule depuis 11 ans après avoir quitté mes parents et après de nombreux échecs de couple, j'ai renoncé à fonder une famille. J'y ais renoncé totalement, consciemment, demandant même à ma gynécologue de me faire une ligature des trompes pour régler définitivement le problème de la contraception. Elle a refusé. Un mois plus tard, je rencontrais mon mari et un an après ma fille naissait.

A 48 ans, au chômage depuis 5 ans et après avoir enchainé les boulots de quelques mois et n'ayant pas trouvé même un minuscule contrat depuis plus d'un an, j'ai renoncé totalement à travailler. Je me suis dit: "bon, c'est pas grave, c'est comme ça, je resterais au chômage jusqu'à ma retraite". Quelques jours plus tard, un copain me parlait du travail que j'occupe actuellement. Bien sûr, ce n'est pas tout à fait le travail que je voudrais faire, mais c'est du boulot quand même.

Ce sont peut-être des hasards, mais je trouve ça bizarre. Et quand je parle de renoncement, ce n'est pas quelque chose de superficiel. On se dit "je renonce", tout en gardant un petit espoir. Non c'était à chaque fois un vrai renoncement, du fond de l'âme. Un abandon total de l'idée même de mariage et de travail.

Alors, je ne sais qu'en conclure. Je laisse donc la conclusion en suspend. Il y a beaucoup de choses comme ça pour moi, des trucs qui me semblent curieux dans la vie et où je me dit: "il y a quelque chose là derrière, mais quoi".